Selon le ministère, cette crise « qui a vu la contamination de près de 480 élevages de canards et autres volailles dans le sud-ouest depuis trois mois et demi, est aujourd'hui à un tournant ». Cinq nouveaux foyers ont été détectés la première semaine de mars, contre près de 130 la première semaine de janvier. « Le département des Landes, qui concentre près de 75 % des foyers, n'a enregistré aucun nouveau foyer depuis un mois », ajoute le ministère.
Depuis que le virus a été détecté dans un élevage de canards de ce département, début décembre, l'épizootie s'est répandue comme une traînée de poudre. Pour l'endiguer, des abattages préventifs massifs ont été ordonnés - trois millions de volailles ont été abattues dans le Sud-Ouest, essentiellement des canards - et les déplacements d'animaux vivants restreints, empêchant de repeupler les élevages.
« Si la vigilance reste évidemment de mise, l'amélioration de la situation sanitaire permet aujourd'hui d'envisager une remise en place progressive des volailles dans les élevages des cinq départements du Sud-Ouest : Landes, Pyrénées-Atlantiques, Gers, Hautes-Pyrénées et Lot-et-Garonne », poursuit le ministère. Il pose plusieurs conditions : seules les « volailles de type galliformes (poules, poulets, pintades, cailles...) peuvent être remises en place dans les élevages ». En outre, l'élevage plein air est exclu.
Quant au retour des canetons, « il n'interviendra qu'une fois l'épizootie terminée et après une période d'assainissement de quatre semaines autour des anciens foyers ». D'autant que le virus a encore été détecté récemment en France : « Un nouveau département, le Haut-Rhin, est atteint depuis le 15 mars (une basse-cour) et le département des Ardennes vient d'enregistrer un nouveau cas dans la faune sauvage », est-il indiqué.
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