Pour l'association de protection animale Welfarm, en campagne contre la castration des porcelets à vif depuis 2016, « la seule alternative viable, aussi bien pour les animaux que pour les éleveurs, est l'arrêt pur et simple de la castration, autrement dit l'élevage de mâles entiers ou l'immunocastration ». « La réponse politique apportée est très en deçà des exigences éthiques, environnementales et sociétales. On est bien loin de la « révolution » promise ! », a posté sur Twitter la Fondation 30 millions d'amis. Selon un sondage Ifop réalisé en janvier à la demande de la Fondation, 75 % des Français considèrent que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte la protection animale dans son action.
Christophe Marie, porte-parole de la Fondation Bardot, « s'inquiète » pour sa part des méthodes pour mettre fin à la castration à vif des porcelets qui s'oriente vers une anesthésie locale. « Elle serait pratiquée par des éleveurs qui ne sont pas vétérinaires. Qui va contrôler ? », questionne-t-il. Il dénonce aussi le « rétropédalage du gouvernement » pour sortir de la production d'œufs de poules élevées en cage, ce qui était selon lui « l'un des engagements d'Emmanuel Macron au moment de la présidentielle ».
Jean-Charles Fombonne, président de la SPA, a lui salué la « bonne volonté sur les poussins et les porcelets », même s'il aurait préféré que l'interdiction entre en vigueur plus tôt. Il a toutefois critiqué des propos du ministre sur la corrida : « Les arguments tenus par Didier Guillaume sur les bons élevages de taureaux sont inacceptables, en termes de protection animale. Mais on comprendra qu'en ce domaine, l'exercice d'équilibriste soit encore plus difficile pour le candidat à la mairie de Biarritz ».
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