Les premières analyses effectuées dans l'une des sociétés françaises concernées par la contamination d'œufs au fipronil se « sont révélées négatives », a-t-on appris mercredi auprès de la préfecture du Maine-et-Loire.
« Pour le moment, les contrôles sont toujours en cours. Les analyses déjà effectuées se sont révélées négatives. Dans le Maine-et-Loire, Igreca est la seule entreprise concernée par cette affaire », a précisé la préfecture dans un communiqué. « La délivrance des certificats d'exportation pour cette société est également bloquée le temps de l'enquête », a-t-elle ajouté.
Igreca est un fabricant d'ovoproduits destinés à l'industrie agroalimentaire. Elle a réceptionné entre le 11 et le 26 juillet « 32.400 œufs originaires des Pays-Bas potentiellement contaminés au fipronil », une molécule toxique.
En raison de la présence suspectée de cet insecticide dont l'usage sur les animaux destinés à la consommation est interdit, des millions d'œufs ont déjà été détruits à travers l'Europe depuis le 20 juillet.
La Direction Départementale de la Protection des Populations de Maine-et-Loire (DDPP) a par ailleurs bloqué « les œufs (encore dans leurs) coquilles présents sur site » et « les lots de produits finis fabriqués à partir des matières premières concernées ». Des contrôles sont en cours sur « les documents de traçabilité concernant les lots de produits finis » et sur d'autres « lots reçus par ce même fournisseur depuis le 25 juillet ».
Le ministère a indiqué mardi soir que le nombre d'entreprises identifiées comme ayant importé des œufs contaminés au fipronil en provenance de Belgique et des Pays-Bas était passé de deux à cinq. « Il s'agit d'ovoproduits intégrés dans des recettes de l'industrie agro-alimentaire », globalement, « des plats cuisinés ou de la pâtisserie industrielle, comme des brioches », a précisé Fany Molin, porte-parole de la direction générale de l'alimentation (DGAL) au ministère, en charge de ce dossier. Ces cinq « établissements d'ovoproduits » sont situés dans la Vienne (200 tonnes) et le Maine-et-Loire, mais aussi dans le Pas-de-Calais, le Nord et le Morbihan, a précisé le ministère, ajoutant que « des enquêtes de traçabilité sont en cours » pour « identifier la destination des produits déjà expédiés et susceptibles d'être contaminés ».
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