Fin 2023, les Pays de la Loire et la Normandie ont été placés sous régime d’interdiction de retournement de prairies permanentes, couplé à des obligations de réimplantations de surfaces de compensation sur la campagne suivante. Les Régions Bretagne et Grand-Est étaient, quant à elles, sous régime de demandes d’autorisation. En bref, le retournement de prairie était possible à condition qu’il y ait une compensation de la surface à l’échelle du département.
Sur les rails depuis l’été, l’arrêté du 25 novembre 2024 vient enterrer les obligations de réimplantation ou de compensation en ajustant les ratios de référence. « Aucune région n’est concernée par la mise en place des obligations de compensation […, ni par les obligations de réimplantation » peut-on lire dans le texte. Cette décision fait suite à une demande de la France à la Commission européenne d’adapter le calcul des ratios au contexte de déprise de l’élevage.
Le ministère de l’agriculture a également décidé d’augmenter le seuil de déclenchement du régime de compensation. L’évolution du ratio de prairie permanente sur la SAU par rapport à 2028 et passé à 3 % au lieu de 2 % actuellement.
Dans ce contexte, aucune région de France n’est soumise à des obligations de compensation ou interdiction pour la campagne 2025.
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