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En Alsace, l’heure est au déprimage chez Lionel Schnepp. Une pratique qui lui permet d’entretenir ses prairies, et d’échelonner la pousse de l’herbe pour mieux gérer les pics de production. Explications en vidéo avec la Chambre d’Agriculture d’Alsace.
Sur l’EARL des deux Moulins, à Mitschdorf dans le Bas-Rhin (67), le déprimage est organisé et reconduit d’année en années.
Philippe Le Stanguennec, conseiller lait pâturage à la Chambre d’agriculture d’Alsace, explique les avantages de la pratique. « Le déprimage favorise le développement des graminées, via la lumière qui atteint plus facilement le plateau de tallage. Il favorise aussi la croissance du trèfle, par l’allongement des stolons ». En bref, un premier passage qui permet de préserver l’état de la parcelle pour la saison à venir.
« Déprimer les parcelles permet d’échelonner la pousse, et de ne pas se faire dépasser par l’explosion de la pousse de l’herbe au mois d’avril » ajoute Lionel Schnepp, agriculteur sur l’exploitation. « On n’hésite pas à sortir le plus tôt possible, avec pour principal critère la portance du sol ». Selon les années, les bovins sortent entre la fin-février et la mi-mars, quitte à rerentrer les animaux entre la phase de déprimage et de pâturage.
Sur l’exploitation, l’objectif est de déprimer au moins les 20 ha en paddock fixe pour échelonner la pousse de l’herbe, et revenir dès que le premier paddock aura repoussé.
Un are par vache et par repas
Côté mise en place : plus la date de déprimage est avancée, plus le chargement doit être élevé. « Ne pas hésiter à viser 1 are par vache et par repas si la saison est déjà bien avancée. D’une part pour favoriser la consommation de toutes les espèces, même les moins appétentes, d’autre part pour favoriser le développement des espèces recherchées ».
Lorsqu’une hauteur d’herbe de 10 cm est atteinte, on stoppe le déprimage, et on commence bel et bien le pâturage.
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