[Vidéo] Bilan de pâturage 2021 par Quentin Alteyrac (Paturesens) :
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Il aura fallu savoir jongler cette année pour le pâturage... Quentin Alteyrac, conseiller Pâturesens, revient sur les différentes phases constituant cette saison 2021 :
- Un démarrage tardif : « Du froid et de la pluie arrivée très tard, il a fallu gérer en maintenant le déprimage aux même dates mais en allongeant les temps de rotation pour laisser à l'herbe le temps de pousser. »
- Un excès d'eau durant l'été : « Dans ce cas, le facteur limitant c'est la portance du sol. Face à ça, il faut déplacer les animaux plus régulièrement, rentrer au bon stade dans la prairie, et lui laisser le temps de développer son système racinaire pour gagner en portance. Et pour les récoltes, on est plutôt partis sur de l'enrubannage pour sécuriser les stocks. »
- Un automne sec : « Là, on part sur la même gestion qu'au printemps : on allonge les temps de rotation. Éventuellement si on a assez de stock, on distribue du complément à l'auge ou au champ. Et il ne faudra pas hésiter à débrayer des paddocks pour se reconstituer du stock. »
Anticiper, déprimer tôt et garder une marge de sécurité
L'expert appelle à prendre du recul par rapport à cette année. Il rappelle quelques points clés : « Il faut bien anticiper pour avoir un temps d'avance sur l'herbe. » Il parle d'ailleurs dans la plupart des cas de trois mois d'avance pour se garder une marge de sécurité suffisante. « Pour cela, on réduit progressivement la part de ration à l'auge et on respecte le cycle de l'herbe à travers les temps de présence et de retour. »
Pour lui, le pâturage 2022 se prépare dès maintenant afin de respecter la règle d'or du déprimage le plus tôt possible...
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