Le départ d’un salarié et la retraite d’un des associés du Gaec a amené les éleveurs à repenser l’organisation au sein de l’élevage laitier et porcin. Témoignage de Patrick Mercier.
« Nous avions un salarié sur l’exploitation », explique Patrick Mercier, associé du Gaec Les Corbelières en Vendée. « Son départ a coïncidé avec le départ en retraite d’un des associés du Gaec ». Deux départs programmés qui ont incité les quatre associés restant à revoir leur organisation de travail. Au choix : embaucher 2 salariés ou un seul salarié et robotiser la traite.
|
Gaec Les Corbelières 4 associés:
Un salarié: travaux culturaux et entretien matériel/bâtiment Sau: 160 ha dont 70 de cultures de ventes Lait: 568.000 l (Montbéliardes et Prim'holstein) Porcs: 250 truies naisseur-engraisseur |
Le robot après analyse globale
« Nous avons étudié les deux possibilités de front », explique Patrick Mercier. Avoir deux salariés dans des productions différentes – porc et lait - posait le problème de la complémentarité et des astreintes de la traite les week-end et jours fériés, explique l’éleveur. « Par rapport au coût d’un salarié, cela ne revenait pas forcément plus cher d’opter pour un robot et cela facilitait la gestion de la traite les week-ends ». « Avec Cogedis, nous avons effectué une analyse globale, économique et humaine, à la suite de quoi, le choix s’est porté sur le robot de traite ».
De plus, le bâtiment existant offrait la possibilité d’y ajouter un robot sans trop le remodeler. « Nous avons choisi le RDS Futureline de SAC Christensen car il nous a paru fiable et était commercialisé par Lactamat ce qui nous a permis de conserver les relations de travail avec une équipe déjà connue ». « La possibilité d’évoluer en deux boxes avec ce robot nous a également plu », ajoute Patrick Mercier.
Simplicité
L’équipe danoise de Sac Christensen s’est fortement impliquée pour l’installation du robot, ajoute l’éleveur. « Ils ont dispensé les conseils pour un lieu d’implantation du robot dans le bâtiment qui favorise la meilleure circulation des vaches. Elles sont totalement libres de circuler, mais nous avons la possibilité si besoin d’activer un parcours semi-dirigé pour favoriser le passage au robot. On peut aussi bloquer des vaches si elles sont réticentes à venir au robot. » Quand au montage, il s’est réalisé en 10 – 15 jours explique Patrick Mercier qui a noté la simplicité de mise en place. L’utilisation du robot est simple et conviviale estime Patrick Mercier après 6 mois d’utilisation : « Il y a possibilité de faire énormément de réglages : brancher arrière- avant, réglage de la hauteur du bras, temps de pré-traite différent par animal. On peut aussi obtenir des courbes d’alimentation personnalisées : affiner vraiment la quantité d’aliment à la production de lait… »
|
En complément, lire : (cliquez sur le titre pour accéder à l'article) Robot de traite - Nouvel arrivant en France, le RDS Futureline de SAC Christensen
Investir dans un robot de traite - Pour les plus de 400.000 litres |
![]() L'accès au robot est libre (© Web-agri) |



Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?