« Je rappelle qu'avec le plan qu'on a mis en place, un éleveur qui est attaqué a la capacité de se défendre. Il fallait fixer un quota. Mais si vous êtes attaqué vous vous défendez, au-delà du quota vous pouvez vous défendre », a martelé Stéphane Travert sur le plateau de l'Epreuve de vérité (Public Sénat/AFP/Radio Classique/Les Echos).
Le plan loup 2018-2023, publié lundi dernier, prévoit un plafond d'abattage annuel fondé sur les recommandations scientifiques qui estiment qu'il ne faut pas abattre plus de 10 à 12 % de l'effectif pour assurer la viabilité de l'espèce.
En 2018, année de transition, le plafond initial est fixé à 40 loups, mais ce nombre sera « actualisé » une fois connus les chiffres de la population au printemps, et porté à 10 % de la population. « Ce que nous souhaitons aussi, c'est décentraliser la décision. Pensez-vous que cela soit normal aujourd'hui que ce soit moi, dans mon bureau rue de Varenne, qui prenne la décision lorsqu'un agriculteur est attaqué dans l'Aveyron, les Hautes-Alpes ou les Alpes-de-Haute-Provence ? », s'est interrogé Stéphane Travert, qui souhaite « faire en sorte que ce soit le préfet avec les agriculteurs qui prenne les bonnes décisions », notamment sur les tirs de prélèvement.
Stéphane Travert a également rappelé que ce plan loup était un « compromis » qui serait réévalué dans six mois. « Dans six mois nous ferons un rapport sur l'exercice et nous verrons si nous devons modifier un certain nombre de choses », a-t-il souligné.
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