Le loup a été abattu dans le cadre de la mise en place d'un tir de défense renforcée sous le contrôle de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage (Oncfs) « qui a mis en place depuis début septembre une brigade dédiée au soutien des éleveurs », explique le communiqué de la préfecture.
Dans ce secteur des Monges, 47 attaques ayant fait 136 victimes sont intervenues depuis le début de l'année, précise également la préfecture. Cette action s'inscrit sous le plafond de 36 loups pouvant être « prélevés » jusqu'en 30 juin 2016. Ce prélèvement est le cinquième, dont 2 ont eu lieu dans les Alpes de Haute-Provence, depuis l'entrée en vigueur d'un nouveau quota national en juin dernier.
« Afin de réduire l'exposition des troupeaux à la prédation », le préfet du département a autorisé plusieurs éleveurs, « qui continuent à subir des dommages importants et récurrents malgré la mise en œuvre de mesures de protection préventive », à défendre leur troupeau par des tirs de défense dite « renforcée », c'est-à-dire mobilisant jusqu'à 10 chasseurs sur le parcours du troupeau.
Au 16 septembre 2015, 937 victimes pour 294 attaques ont été recensées dans le département, soit une augmentation de 40 % des victimes et de 30 % des attaques par rapport à 2014 à la même date, selon les chiffres communiqués par la préfecture des Alpes de Haute-Provence.
A Toulon, le tribunal administratif a en revanche suspendu l'arrêté préfectoral du 6 août qui autorisait le « tir de prélèvement renforcé » de quatre loups pour une durée de 6 mois sur 15 communes dans le nord du Var, suite à une action de trois associations, l'Aspas, Ferus et One Voice. « La justice confirme un "doute sérieux quant à la légalité" de cet arrêté préfectoral qui ne respecte pas les conditions définies dans l'arrêté ministériel encadrant les tirs de loups, pourtant lui-même extrêmement permissif », écrit l'Aspas (Association pour la protection des animaux sauvages) dans un communiqué.
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