« Nous avons la volonté d'apporter les solutions urgentes et précises attendues par la profession », a affirmé la ministre lors de la séance des questions au gouvernement à l'Assemblée nationale.
« C'est la raison pour laquelle cette semaine, au Sommet de l'élevage avec le Premier ministre, nous nous rendrons auprès des éleveurs afin de faire des annonces qui concerneront à la fois la stratégie vaccinale mais aussi la réponse indemnitaire, car la situation des trésoreries est effectivement extrêmement dégradée », a-t-elle annoncé.
La ministre a annoncé sa venue jeudi à Cournon-d'Auvergne. Les syndicats ont indiqué par ailleurs y attendre le Premier ministre vendredi. Annie Genevard n'a pas précisé si elle serait également au Sommet vendredi.
La ministre a dit mesurer « toutes les difficultés » des éleveurs confrontés à la fièvre catarrhale ovine de sérotype 3, une maladie virale transmise par un moucheron qui se propage rapidement en Europe et arrivée en France par le Nord. « Les symptômes sont sévères. Ce sont des pertes de fertilité, des avortements, de la mortalité. En moyenne, 20 % des animaux meurent », a-t-elle dit. « Cela plonge les éleveurs à la fois dans une grande difficulté en matière de trésorerie, mais aussi dans une grande détresse psychologique, car c'est très dur de voir ces bêtes souffrir et mourir », a-t-elle ajouté.
Elle a aussi plaidé pour la mise en place d'une « stratégie d'anticipation » au « niveau européen », alors que cette épizootie sévit aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne.
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