
Le cours moyen s'établit à 1,409 euro ce mercredi 30 octobre 2013, soit une baisse de 2,7 cents.
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Une nouvelle baisse est enregistrée sur le marché ce mercredi. Les offres étaient moins abondantes que celles des jeudis précédents mais suffisantes pour satisfaire une semaine à jour férié.
Dans l'incertitude ambiante notamment du fait des positions négatives des marchés étrangers, les ventes ont été totales. En ce début novembre, les perspectives ne sont pas optimistes alors que paradoxalement, la production européenne n'est surement pas supérieure à celle de l'an passé.
La demande est à un cran en-dessous notamment en Allemagne, ce qui renforce le caractère exportateur de ce pays qui met une pression forte sur tous les marchés européens.
La société de conseils Offre et demande agricole (Oda), s'est interrogée sur les causes de la crise de la filière porcine et sur l'avenir du secteur. Selon elle, c'est à la fois « la flambée des cours des matières premières et les normes environnementales qui se durcissent dès 2010 » qui expliquent la baisse de la production (- 4 millions de tête en 4 ans).
Pour Oda, il existe trois moyens d'arrêter cette « fatalité baissière » : « arrêter d'amplifier les normes ; mettre en place des outils de gestion de risque de prix dédiés à la filière ; encourager la formation des éleveurs et industriels de l'agroalimentaire à se former à ces nouveaux outils. »
En pleine crise de la filière porcine, particulièrement en Bretagne, le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, « vient de porter un coup fatal aux producteurs de porcs européens », a affirmé dans un communiqué Daniel Picart, président du Marché du porc breton.
« En plus de garantir le libre accès aux produits de porcs transformés, l'accord prévoit une importation annuelle de 83.000 tonnes de viande porcine sans aucune réciprocité pour les exportateurs européens dont les restitutions sont suspendues », s'est alarmé Daniel Picart.
Selon le Mpb, le coût de production du porc canadien est en moyenne 25 % moins élevé qu'en Europe. « La compétition est trop inégale », s'inquiète l'organisation de producteurs. « Même si les partisans de cet accord affirment que les quantités sont infimes par rapport à la production européenne, le jambon canadien sera une nouvelle référence de prix dans l'UE », prévoit Daniel Picart, qui avertit que « les producteurs de porcs français vont être très attentifs au comportement » du ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, sur le sujet. « La production porcine française ne bénéficiera en rien de cet accord. Pire, celui-ci peut être le ballon d'essai avant un processus similaire avec les Usa ! La production est en grand danger ! », s'alarme le président du Mpb.
Source : Afp
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