Le cours du porc s'établit ce jeudi 26 septembre 2013 à 1,573 € soit une baisse de 3,7 cents.
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La pression européenne demeure sur le marché de la viande porcine, la France n'échappe pas à ce mouvement de baisse générale des prix.
Les offres du jour représentaient près de 52.000 porcs. Le marché a démarré sur une tendance de repli assez forte puisque le prix de retrait était de 4 cents inférieur à la référence de lundi. La baisse est de 3,7 cents, ce qui veut dire que les offres étaient suffisantes pour la demande du jour. Toutefois tout est vendu.
L'activité d'abattage semble légèrement meilleure, ce qui est une nécessité car les poids carcasse augmentent de 250 g. A l'étranger, les orientations oscillent de stabilité à baisse selon les pays. Incontestablement, la demande est meilleure dans tous les pays, peut-être est-ce l'effet début de mois ?
Abattage porcin : « Nous n'accepterons aucun affaiblissement des contrôles ! » - Sophie Auconie (UDI, PPE, F)
Alors que la Commission européenne a publié en juillet dernier un projet de règlement visant à « moderniser » les règles applicables aux contrôles sanitaires des porcs dans les abattoirs, le Parlement européen s'inquiète de ce projet et pourrait y mettre son veto.
En tant que référent pour le Groupe Ppe sur ce dossier, Sophie Auconie se réjouit que la commission parlementaire en charge de la sécurité alimentaire se soit, ce jour, d'ores et déjà opposée à cette mesure : « Pour le groupe Ppe, il est tout à fait clair que la sécurité alimentaire est notre simple et unique objectif. L'Autorité Européenne de Sécurité des Aliments (Efsa) et la Commission européenne nous disent qu'il faut concentrer les vérifications sur des contrôles visuels et qu'une telle adaptation des règles permettra d'accroître la sécurité alimentaire en réduisant les contaminations croisées. Nous restons très dubitatifs... » « Au-delà des études scientifiques, quelque peu théoriques, ne risquerions-nous pas, en délaissant les contrôles physiques des porcs, d'aller vers une accélération des contrôles et, in fine, une réduction du niveau de vigilance ? ».
« En matière de sécurité alimentaire, il ne faut changer les règles applicables si nous avons la certitude que nous pourrons améliorer la protection des consommateurs. Or, en l'occurrence, la Commission européenne ne semble pas en mesure de nous apporter des garanties. Si aucun nouvel argument n'est apporté, la plénière du Parlement européen devrait elle aussi rejeter ce projet de règlement et y poser donc un veto définitif » a conclu Sophie Auconie.
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