Durant l'été, la collecte de lait s'est redressée en France. (©Terre-net Média)
La collecte de lait de 2013 est atypique. Les effets conjugués des mauvaises conditions climatiques de la fin de l’hiver et le redressement du prix du lait se traduisent par un phénomène de rattrapage depuis le début de l’été.
Alors qu’au début du printemps la production de lait était inférieure à celle de 2011 et de 2012, elle est revenue, selon FranceAgriMer, à son niveau des deux années antérieures courant juillet et amorce, depuis la semaine 31, un net redressement en pleine période estivale. En août, il est fort probable que la collecte de lait dépasse le niveau de 2011 à la même période, alors que l’année se caractérisait par des volumes de production très élevés. Au final, la filière laitière pourrait effacer une grande partie des pertes de production du début de la campagne d’ici la fin de l’année. Surtout si de nouvelles hausses du prix du lait sont appliquées.
Après trois mois printaniers de fortes baisses successives essentiellement dues à des conditions climatiques très défavorables, la collecte a commencé à se rétablir. Selon une étude du service de la statistique et de la prospective, c’est en juin que le recul de la production de lait de vache livré a commencé à se ralentir. Elle n’était plus que 1,5 % par rapport à juin 2012. Il est vrai que les conditions météorologiques étaient plus favorables depuis la mi-juin. Elles ont stimulé la repousse de l’herbe et favorisé la reprise de la production de lait sans recours aux concentrés.
Reprise également en Europe
En mai 2013, la production de lait de vache ne reculait déjà plus que de 2 % par rapport au mois de mai 2012.
En Europe aussi, la collecte de lait de vache affichait les prémices d’une reprise dès le mois de mai. C’est le cas notamment dans les pays de l’Europe du Nord, où les conditions climatiques se sont améliorées, mais surtout où le prix du lait a été nettement revalorisé en mai 2013 par rapport au mois de mai 2012 (Danemark + 25 %, Irlande + 12 % et Royaume-Uni + 11 %). Des hausses dont ne bénéficient pas les éleveurs français !
Evolution hebdomadaire de la collecte de lait. (©FranceAgriMer)
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