 Les bovins vifs exportés se sont maintenus à leur niveau d’avril 2012 mais sur quatre mois, le solde commercial est en baisse de 40 millions d’euros. (© Terre-net Média) |
Selon une étude du Service de la statistique et de la prospective du ministère de l’Agriculture,
les ventes de produits laitiers augmentent de 35 millions d’euros par rapport à avril 2012, notamment grâce aux quantités vendues de fromages et de lactosérum mais dans le même temps, les achats de produits laitiers progressent de 39 millions d’euros : les volumes de beurre sont en hausse de 47 %.
Les bovins vifs exportés se sont maintenus à leur niveau d’avril 2012 mais sur quatre mois, le solde commercial est en baisse de 40 millions d’euros.
Pour les produits transformés, l’augmentation des exportations n’a pas compensé la hausse, dans le même temps, des achats auprès des pays tiers. La filière porcine est passée dans le rouge et le déficit en viande bovine est de 20 millions d’euros. Les importations ont progressé de 45 millions d’euros sur un an, comparées à avril 2012 !
Pour avril, l’excédent des échanges agricoles et agroalimentaires français atteint 971 millions d’euros en avril 2013, soit une hausse de 164 millions par rapport à avril 2012. La forte progression des exportations (+ 570 millions d’euros) fait plus que compenser celle des importations (+ 406 millions d’euros).
 (© Ministère de l'Agriculture.) |
Avec les pays tiers, l’excédent (463 millions d’euros) progresse de 121 millions par rapport à avril 2012.
Sur les quatre premiers mois de l’année 2013, l’excédent atteint 4.447 millions d’euros, soit 881 millions de plus qu’un an auparavant. L’excédent en produits agricoles bruts profite de la hausse des ventes de céréales, tandis que l’excédent en produits transformés baisse du fait de la forte hausse des importations.
Ceci dit, ces bons chiffres pour avril et pour l’ensemble du début de l’année, sont trompeurs. Toutes les filières de produits transformés perdent du terrain hormis les ventes de boisson. Ce sont les ventes de céréales qui compensent le manque à gagner. Mais l’an prochain, si les prix et les volumes ne sont pas au rendez-vous, il est fort probable que le solde du commerce extérieur décline.
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