Michel-Edouard Leclerc réagissait ainsi sur son blog à des communiqués le visant, publiés notamment lors d'une action, il y a quelques jours, d'éleveurs de porcs afin d'obtenir une revalorisation des prix payés aux producteurs, ainsi qu'un étiquetage permettant d'identifier l'origine des viandes.
« De timides avancées ont été annoncées sur l'affichage de l'origine par la majorité des acteurs de la grande distribution, sauf Leclerc qui n'a pas daigné répondre aux sollicitations de la Fédération nationale porcine (FNP) », avait indiqué la FRSEA des Pays de la Loire affirmant que Leclerc « n'hésite pas à exprimer dans la presse économique "qu'il écarte une indexation des tarifs sur le cours des matières premières" ».
Concernant l'affichage de l'origine des viandes, « nous n'y sommes pas opposés », rétorque M. Leclerc. « Pourquoi serions-nous opposés à cet affichage d'ailleurs ? Après le scandale des lasagnes, il faudrait être aveugle pour ne pas voir que cela constituera à l'avenir une exigence forte des consommateurs et une preuve de réassurance pour les distributeurs vis-à-vis de leurs clients », écrit-il.
Concernant l'indexation sur le cours des matières premières, le réseau « Leclerc n'est pas opposé par principe à une revalorisation par entreprise, par produit ou par secteur de production », commente le patron du groupe, qui « rappelle d'ailleurs que cet hiver », il a « accepté de nombreuses hausses (dont + 10 % sur le steak haché, 7 % sur la boucherie...) et ce, sans qu'aucune pression du monde agricole n'ait eu à (l') y obliger ».
« Ce à quoi nous sommes opposés, c'est l'indexation automatique et généralisée sur tous les biens transformés, telle qu'elle est prévue dans le cadre de la refonte de la LME (loi de modernisation de l'économie) », précise toutefois M. Leclerc.
Après avoir abordé la crise du lait et celle du porc, dont les prix cristallisent le mécontentement des éleveurs, M. Leclerc souligne que « la solution du médiateur ne nous semble pas mauvaise ».
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