 En Nouvelle Zélande, les systèmes laitiers reposent sur la production d'herbe. (© Clément Rochette (Purpan)) |
Sur le
marché mondial des produits laitiers, les acheteurs industriels ne font plus dans la surenchère, persuadés que de meilleures conditions climatiques annoncent le redressement de la production de lait en Océanie, et accessoirement dans l’Union européenne.
En Nouvelle-Zélande, « les dernières enchères du 1er mai dernier de Fonterra ont ainsi mis fin à 9 sessions consécutives de hausse après une augmentation globale de + 57 % des prix des produits industriels laitiers en quatre mois et demi », constate Anne-Claire Murier, consultante Agritel dans un communiqué paru le 7 mai.
« Le 1er mai, l'indice global des prix perdait - 7,3 % sur le Global DairyTrade, la plateforme d'enchères de produits laitiers de Fonterra, coopérative qui collecte plus de 80 % du lait national », poursuit la consultante.
En fait, après plusieurs mois de sécheresse et un recul de 16 % de la production de lait aggravé par une baisse importante de la collecte de lait dans l’Union européenne (hiver froid, coût alimentaire élevé), les acheteurs de produits industriels laitiers semblent avoir anticipé une reprise de la production de lait en différant leurs achats.
« Le rationnement de la demande se faisait d’autant plus sentir que les conditions climatiques s’améliorent progressivement », explique en d’autres termes Agritel.
Mais le mouvement de baisse « s’est rapidement répercuté sur les prix européens ». Et si ce constat perdure, « la tendance haussière des prix industriels laitiers sera rapidement remise en cause », analyse encore Anne-Claire Murier.
Pour rappel, depuis le 16 décembre 2012 jusqu’à fin avril 2013, les prix néo-zélandais n'avaient cessé de progresser atteignant des niveaux historiques à plus de 5.000 $/tonne et 4.500 $/tonne pour le beurre.
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