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Nous avons assisté à une séance de marché sans âme. Malgré une présentation faible de 48.000 porcs, les abattoirs s'en sont largement contentés.
Sans export dynamique et dans une situation de marché intérieur qui attend le beau temps pour s'exprimer, le commerce est laborieux.
Les autres pays européens ont les mêmes problématiques, affichant pour cette semaine une stabilité des prix.
Il ne manque plus grand-chose pour obtenir une hausse, depuis trop longtemps attendue : le beau temps et le réveil de l'export.
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Une hausse de 3.73 % sur les trois premiers mois de 2013
De janvier 2013 à mars 2013, le cours du porc a augmenté de 3.73 % selon la note de conjoncture du Marché du porc breton de mars 2013. La moyenne du cours du porc sur les trois premiers mois de l’année se fixe à 1.418 euro contre 1.367 euro sur la même période en 2012. « Le pic de prix de février 2012 n'a pas été atteint cette année. Par contre, la compensation est réelle sur le mois de mars puisqu'à la fin de ce mois, le dernier cours à 1,47 € est supérieur de 13,5 centimes au dernier cours de mars 2012 ».
Les éleveurs porcins demeurent dans une situation difficile du fait de la hausse des coûts de production qui n’est pas compensée par celle du prix de vente. « A noter le calme des marchés du Nord de l'Europe qui empêche toute revalorisation du prix du porc. A priori, les grands exportateurs sont "scotchés" sur les pays tiers, soit avec des volumes moindres, soit avec des prix tirés, ce qui crée à la fois du stock congelé dans l'UE et pèse sur toutes les transactions de viande de fabrication à l'intérieur de l'UE ».
Dans cette note de conjoncture est également mise en avant la baisse de la production porcine dans l’Union européenne des 27, qui s’est réduite de - 1.5 % au premier trimestre 2013 et qui pourrait atteindre - 3.4 % pour l’année 2013.
 Cours moyen du porc en 2011,2012 et 2013. (© Mpb) |
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