Une nette augmentation des cours (mis à jour avec les commentaires d'Aveltis)

Une nette augmentation des cours (mis à jour avec les commentaires d'Aveltis)

L'offre de porcs est en diminution ce qui explique la hausse de 5 centimes sur le marché du porc breton ce 14 février 2013. Le groupement d'éleveurs Aveltis se réjouit des 5 centimes obtenus hier jeudi au Mpb.

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Le cours atteint 1,428 euro. 51.000 porcs présentés ce jeudi au marché de Plérin : le fait du jour est la première franche hausse de l'année avec 5 centimes de mieux.

Comme annoncé depuis huit jours, le rapport offre / demande s'est inversé, non pas que la demande soit euphorique mais les offres baissent comme tous les ans à partir de ce moment. Les poids carcasse démontrent une collecte plus rapide des porcs et cela va encore s'accentuer.

A l'étranger, de franches hausses sont attendues dans tous les pays. Les offres se compriment partout après un mois de janvier plus aisé du fait des reports de Noël.

Cours sur le Mpb du 14 février 2013
Les cours du porc sur le Marché du porc breton le 14 février 2013. (© Mpb)

 


Mis à jour le vendredi 15 février 2013

Aveltis conforté dans sa stratégie avec le Mpb

Aveltis se réjouit des 5 centimes obtenus hier jeudi au Marché du porc breton (Mpb). D’après le groupement, cette augmentation résulte de l’implication majeure d’Aveltis au Mpb et d’une gestion stratégique de marchés qu’Aveltis a menée au profit de ses adhérents.

Extrait d’un communiqué de presse d’Aveltis :
« Les trois dernières semaines, durant lesquelles il a fallu se battre pour ne pas laisser chuter le prix, trouvent enfin une issue favorable. Il aura fallu subir plus de 11.000 porcs Aveltis invendus ou sans enchères au mois de janvier. Ces porcs non achetés par les abattoirs du grand ouest ont dû être valorisés sur d’autres zones d’abattage afin d’ajuster l’offre à la demande et entamer les marchés suivants sur une page blanche.

Sans cette action, les adhérents concernés par les invendus auraient été injustement sanctionnés, subissant des retards d’enlèvements importants, avec des conséquences graves sur les trésoreries. Le prix au cadran aurait également chuté, rendant la remontée des cours beaucoup plus difficile.

Aveltis a payé le prix fort. Ce sacrifice était le seul moyen de ne pas céder à la pression de certains abatteurs. Les 5 centimes obtenus hier sont un succès et source d’une grande fierté pour la stratégie gagnante d’Aveltis. Cette stratégie est de défendre le revenu des éleveurs, avec un prix de vente le plus élevé possible. 

Notre présence en tant que leader du Mpb demeure déterminante. Aveltis défend cette confrontation transparente de l’offre et de la demande, qui garantit une négociation au cadran respectant strictement les lois du marché. Cet engagement est conforté par la décision de l’Autorité de la concurrence qui vient de souligner « l’intérêt des mécanismes mis en place au sein du Marché du Porc Breton en vue d'assurer une certaine stabilisation des variations de prix engendrées, notamment, par la volatilité des cours des matières premières. »

L’ensemble des adhérents du groupement Aveltis tire profit du fonctionnement du Mpb et encourage tous les éleveurs à le renforcer en y apportant leur production. Plus de 95 % du revenu porcin est établi au Mpb, et non dans un bureau, à l’abri des regards extérieurs ! Il y va de l’intérêt majeur des éleveurs de porcs bretons et français. »

 

Les éleveurs de porcs bretons veulent rencontrer Le Foll et Batho

Les éleveurs de porcs bretons ont demandé mardi à être reçus par les ministres de l'Agriculture et de l'Écologie, Stéphane Le Foll et Delphine Batho.

Les ministres « doivent prendre des décisions visant à simplifier les procédures administratives » en matière d'élevage porcin, a déclaré lors d'une conférence de presse à Rennes Philippe Bizien, président du Comité Régional Porcin (Crp). Le Crp et l'Union des groupements de producteurs de viande de Bretagne (Ugpvb) ont élaboré et chiffré leur contribution à un plan pour, assurent ces deux instances, « préserver 3.100 emplois » dans leur filière.

D'un montant de 524 millions d'euros, ce plan « vise à moderniser les élevages pour gagner en compétitivité et maintenir le volume de production en Bretagne », a expliqué le président de l'Ugpvb, Michel Bloc'h. Les décisions politiques attendues « n'entraînent pas de dépenses publiques et ne modifient en rien les normes environnementales », a affirmé Michel Bloc'h.

Ces dernières années le cheptel porcin est en baisse en Bretagne (58 % de la production porcine en France), du fait en particulier du coût des mises aux normes des élevages et parce que le cours de la viande porcine ne couvre même pas le prix de revient pour le producteur, en raison de la hausse de l'aliment, selon les producteurs.
Source : Afp

 

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,1 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 6,94 €/kg net +0,02
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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