
Le cours moyen de ce jeudi 31 janvier a terminé en légère hausse, dans un marché où l'offre était plutôt abondante. Les derniers chiffres de l'Agreste mettent en avant une baisse des prix depuis plusieurs mois.
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Nous sommes sans doute à un moment charnière. Les retards accumulés lors des fériés de fin d'année sont pratiquement rattrapés. Petit bémol, 6.000 porcs ont été invendus, preuve de l'incertitude qui demeure sur les marchés.
Les bassins étrangers sont annoncés stables, sauf l'Espagne plutôt à la hausse. Il est grand temps de montrer un signe beaucoup plus fort à la production quant à son avenir.
Si les prix ne redeviennent pas vite rémunérateurs, que restera-t-il de la filière porcine à la fin 2013, coincée entre le prix de l'aliment, la mise aux normes bien-être et les restructurations des outils industriels ?
![]() Les cours sur le Mpb au 31 janvier 2013. (© Mpb) |
La production de porcs en recul de 2,5 % Selon l’Agreste, le volume d’abattage des porcs est en recul de 5 % en décembre 2012 par rapport au même mois de l’année 2011. Sur l’année 2012, la diminution est de 2 % en poids. En ce qui concerne le prix du porc, les trois derniers mois de l’année 2012 ont été marqués par une baisse du prix moyen du porc charcutier. En décembre 2012, il s’établit à 1,56 €/kg mais reste supérieur de 6 % à celui de décembre 2011. Quant à la production porcine, elle est en repli de 2,5 % sur les 11 premiers mois de l’année 2012 par rapport à la même période en 2011. L’aliment pour porcins explose depuis un an, son prix a augmenté de 32 % par rapport à novembre 2011. A noter également, une hausse des exportations de viandes porcines de 1 % en novembre 2012 par rapport à novembre 2011 et une progression également des importations. AB
La Commission européenne a prévenu lundi 28 janvier qu'elle n'hésiterait pas à ouvrir une procédure d'infraction contre les Etats membres contrevenant aux nouvelles normes de bien-être des truies, en vigueur depuis le 1er janvier 2013. Sur 27 Etats membres, dix respectent déjà les nouvelles règles, tandis que 17 sont encore dans l'illégalité en ne les appliquant pas encore, dont de gros producteurs comme la France et l'Espagne, a-t-on appris de source européenne. La République tchèque, l'Italie, la Finlande, la Hongrie et les Pays-Bas devraient toutefois prochainement se mettre en règle, selon une autre source. Le respect de ces normes par les Etats « est le seul moyen d'éviter une concurrence déloyale entre producteurs européens », a souligné Tonio Borg, le commissaire à la Santé et à la Politique des consommateurs. Les Etats contrevenants « doivent maintenant entreprendre une action forte et concertée pour se conformer à la législation de l'UE sur le bien-être animal », a insisté le commissaire. « Des plans d'action ciblés doivent être mis en place pour obtenir des résultats concrets », a-t-il ajouté. Source : Afp |
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