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Cette semaine est, comme chaque année, une période propice à une "suractivité" avant le creux de Noël.
L'abattage devrait dépasser 400.000 porcs, score jamais atteint depuis avril. Les poids carcasse baissent de 150 g environ, illustrant une relative fluidité.
Dans ce contexte, le marché du jour a repris 0,6 cent à 1,405 €.
 Cours sur le marché du porc breton au 13 décembre 2012 (© Mpb) |
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Une filière aval plus compétitive pour de meilleurs prix à la production
Les responsables porcins des Frsea et JA de l’Ouest exigent « de leurs partenaires la même réactivité et les mêmes résultats en termes de valorisation du porc que les producteurs ont accompli depuis de nombreuses années », écrivent les deux syndicats dans un communiqué commun titré « Stop à l’étranglement des éleveurs de porcs ! ». En deux mois, les producteurs de porcs « supportent une baisse de plus de 45 centimes/kg de carcasse, soit près de 45 euros par porc charcutier ». La production porcine se noie de jour en jour dans l’indifférence de certains acteurs de la filière et des responsables politiques. Cette situation alarmante inquiète les responsables des sections porcines des Frsea et JA de l’Ouest. « Il est plus qu’urgent de redonner de la compétitivité à notre filière. Pour cela, il est temps d’arrêter d’étrangler les éleveurs et de mettre en œuvre toutes les mesures de restructuration de la filière nécessaires et connues de tous », s’insurgent Gérard Bourcier et François Valy.
Réaction également de la Coordination rurale
« Il y a urgence à agir sinon c'est la filière toute entière qui va s'écrouler entraînant dans sa chute des pertes d'emplois irréversibles en amont et en aval. » Le prix du porc inquiète aussi la section spécialisée de la Coordination rurale, l’Onep. « Pour enrayer au plus vite cette hémorragie, l'Onep (l’Organisation Nationale des Eleveurs de Porcs de la Coordination Rurale) en appelle à la responsabilité collective et préconise un changement radical et urgent de la Politique Agricole. » « Tout d'abord, les prix de vente doivent être indexés sur les coûts de l'aliment. Ensuite, il faut limiter le coût alimentaire qui représente plus de 60 % des charges en : • établissant des contrats directs entre céréaliers et éleveurs ; • lançant un grand plan protéines par région ; • encourageant la fabrication de l'aliment à la ferme. » « Les élevages qui fabriquent tout ou partie de leurs aliments à la ferme sont aujourd'hui les plus rentables. Pour 150 truies naisseur-engraisseur, le gain annuel est estimé entre 20 000 et 25 000 €. »
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