Les exportations de bovins vivants ayant diminué en octobre, les abattages de jeunes bovins se sont redressés.
![]() En octobre, le poids moyen des vaches abattues est en retrait de près de 1 % à celui d’octobre 2011. (© Terre-net Média) |
En octobre, les abattages de taurillons sont supérieurs de plus de 7 % en têtes et de 6 % en poids à ceux d’octobre 2011. Cette situation est liée à la baisse des abattages de jeunes bovins en 2011 du fait de la hausse, à partir de septembre 2011, de la demande des pays tiers (Turquie, essentiellement). Depuis l’automne 2012, la baisse de la demande à l’export se traduit par une augmentation des abattages en France.
![]() Pour agrandir, cliquez sur les graphiques. (© Ssp) |
En octobre, la hausse des abattages de vaches contribue à peser sur les cours. Le cours moyen de la vache de type "O" continue à baisser. A 3,48 €/kg carcasse, il est néanmoins toujours supérieur au cours de 2011. La cotation de la vache de type "R" reste, quant à elle, stable, à 4,13 €/kg carcasse, soit 62 cts/kg supérieur au cours d’octobre 2011.
Sur le mois de septembre 2012, la production de bovins finis est en retrait de près de 2 % par rapport à septembre 2011. La production de vaches est quasiment au niveau de septembre 2011. Par contre, avec près de 112.000 têtes, la production de bovins mâles finis est inférieure de 3.000 têtes à celle de 2011. Cette baisse est liée à la diminution des exportations de bovins mâles finis vers les pays tiers. En effet, la demande des pays tiers, et en particulier de la Turquie, a commencé à augmenter en septembre 2011. Sur ce mois, plus de 18.000 mâles ont été exportés vers ces nouveaux marchés. En septembre 2012, seuls 7.400 jeunes bovins mâles finis ont été exportés soit une baisse de 60 % des exportations par rapport à 2011.
Hausse de la consommation de viande bovine
En septembre 2012, les exportations de broutards vers l’Italie suivent leur progression saisonnière. Elles sont supérieures de 6 % au niveau de 2011. En septembre, les animaux nés au printemps arrivent sur le marché, entraînant la baisse des cours moyens des broutards charolais.
La consommation apparente de viande bovine est supérieure de près de 7 % à celle de 2011. La baisse des exportations de viande de près de 6.000 téc associée à une hausse des abattages concourent à obtenir cette augmentation de la consommation théorique de viande bovine. Dans le même temps, les importations se maintiennent au niveau de 2011.



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