[Vidéo] Stéphane Travert inaugure le 31e Space en demandant aux agriculteurs de mettre les attentes des consommateurs au centre de leurs préoccupations
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Un ministre de l’agriculture, si ce n’est le Premier ministre ou le chef de l’Etat, se doit de venir inaugurer le Space, le premier salon d’élevage, à Rennes. Mardi 12 septembre 2017, Stéphane Travert a respecté cette tradition en arpentant longuement les allées du Parc expo de Rennes, dans une ambiance plutôt détendue.
Deux semaines après le démarrage effectif des réunions des Etats généraux de l’alimentation, le ministre a insisté sur la méthode employée. « C’est celle du dialogue et de la recherche du compromis. Ce n’est pas le consensus mou, c’est un accord ferme qui ne peut être atteint que dans l’écoute. » Stéphane Travert a ainsi tenté de rassurer en se montrant convaincu que la négociation de tous les acteurs de la chaîne alimentaire peut permettre d’obtenir des solutions pour un meilleur partage – et une plus grande création – de valeur ajoutée au bénéfice des agriculteurs.
« L’Etat peut faire beaucoup, mais il ne doit pas tout faire »
Avec la méthode des Etats généraux, le Gouvernement veut « mettre chacun face à ses responsabilités ». « L’Etat saura prendre sa part si c’est nécessaire, en incitant là où il le peut. » Autour du 11 octobre dans le département de la Manche, Emmanuel Macron devrait prendre les premières mesures issues de ces EGA.
Mais Stéphane Travert prévient : « L’Etat peut faire beaucoup, mais il ne doit pas tout faire au risque de mal faire. » Et le ministre d’évoquer la responsabilité du monde agricole. « Certaines filières vont mal et savent qu’elles doivent se transformer en profondeur. D’autres vont mieux, mais ce n’est pas pour autant qu’elles ne doivent pas se réformer. »
« Celui qui décide, c’est le consommateur »
Surtout, Stéphane Travert est venu à Rennes demander aux agriculteurs de mettre les attentes des consommateurs au centre de leurs préoccupations et non d'essayer de s'en affranchir
« La question à se poser n'est pas de savoir comment on pourra s'affranchir de cette évolution de la demande ? La question à se poser, c'est "comment être les premiers à répondre aux nouvelles attentes des consommateurs ?" », a assuré le ministre. Au final, « celui qui décide, ce n'est pas le ministre, l'agriculteur ou le transformateur, c'est le consommateur, qui, en conscience, vote pour chacun d'entre vous en effectuant ses achats. »
Les propos du ministre ont quelque peu agacé les leaders de la FNSEA qui ont réagi quelques heures plus tard lors d’un point presse. « Cela fait longtemps que nous savons que le client est roi », a ainsi répondu Christiane Lambert. Evoquant les progrès faits par les agriculteurs en termes d'environnement, de sécurité sanitaire ou de bien-être animal, elle a assuré « tout cela, nous l'avons fait et pourtant, les prix sont toujours tirés vers le bas. »
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