L'animal « a été abattu » et ce cas « ne présente aucun risque pour la santé publique ni pour la sécurité alimentaire », a affirmé le gouvernement dans un communiqué, ajoutant que la bête « n'était pas destinée à entrer dans la chaîne alimentaire ».
L'encéphalopathie spongiforme bovine, ou maladie de la vache folle, est apparue la première fois en Grande-Bretagne dans les années 1980 et s'est propagée à de nombreux pays en Europe et dans le reste du monde, entraînant une crise dans l'industrie de la viande bovine. Cette maladie peut entraîner chez l'homme, par ingestion de viande ou d'abats, la maladie de Creutzfeldt-Jakob, un syndrome neurodégénératif mortel.
Mais la forme atypique est « distincte » de la forme classique : il s'agit d'une « maladie non contagieuse qui apparaît spontanément et sporadiquement et dont on pense qu'elle survient à un très faible niveau dans toutes les populations bovines », explique la vétérinaire en chef Christine Middlemiss, citée dans le communiqué du gouvernement.
« L'Organisation mondiale de la santé animale et les partenaires commerciaux ont été informés » et ce cas « n'affecte pas la capacité du Royaume-Uni à exporter du boeuf vers d'autres pays », précise Londres.
Cette annonce a lieu au lendemain de la conclusion d'un accord entre le Royaume-Uni et l'Union européenne qui prévoit notamment de faciliter l'exportation de produits alimentaires britanniques vers le continent grâce à un « alignement dynamique et rapide » du Royaume-Uni sur les règles sanitaires européennes.
Il s'agit du quatrième cas de vache folle atypique au Royaume-Uni depuis 2015. La précédente occurrence de la maladie remontait à décembre 2024, en Écosse.
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