Alors qu’il était en train d’opérer un désherbage avec son pulvérisateur sur l’une de ses parcelles, un céréalier de l’Ain aurait essuyé plusieurs coups de poing par un « riverain », rapportait l’Ain agricole lundi 5 mars. Les réactions pour dénoncer cet acte de violence fusent sur les réseaux sociaux.
À Loyettes, dans l’ Ain, un agriculteur s’est fait attaquer par un individu à coups de poing alors qu’il était dans son tracteur en train de procéder à un traitement phytosanitaire dans son champ dimanche 4 mars. Selon nos confrères de l’Ain agricole, qui ont rapporté cette information sur leur site internet lundi 5 mars en fin d’après-midi, l’agresseur avait commencé par filmer le céréalier, avant de venir à sa rencontre pour lui poser des questions. Il est ensuite monté sur le marchepied du tracteur pour lui asséner « une dizaine de coups de poings ».
— Christiane Lambert (@ChLambert_FNSEA) 6 mars 2019
Situation totalement inacceptable ! Le pouvoir politique porte une responsabilité dans cette situation avec tous les messages complaisants envoyés en gage aux lobbies anti-pesticides.
Tout mon soutien ! J'espère que les syndicats vont soutenir l'agriculteur et le soutenir juridiquement. J'ai toujours un pied de biche en cabine, je n'ai jamais eu de soucis mais il vaut mieux prévenir.
Depuis plusieurs mois, ce climat de tension entretenu par les nombreuses paroles et informations erronées ou trompeuses relevant de l’agribashing voire du terrorisme alimentaire, s’accentue.
S’il était confirmé que l’opération de traitement phytosanitaire par l’agriculteur était bien le motif de son agression, cet acte constituerait indéniablement un pas de plus vers la violence, confirmé d’ores-et-déjà par la multiplication des attaques verbales à l’encontre d’agriculteurs.
Des agriculteurs et des représentants syndicaux agricoles, dont la présidente de la FNSEA Christiane Lambert, ont été, ces derniers mois, victimes de menaces de mort.
Outre les critiques à l’égard de l’usage de produits phytosanitaires, l’antispécisme conduit aussi à la violence. L’incendie criminel d’un abattoir de l’Ain fin septembre 2018 avait été revendiqué sur un site alternatif par un mouvement antispéciste, dont les auteurs avaient indiqué vouloir « replacer l'antispécisme dans une optique de conflictualité permanente ».
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