« Une culture économique »
Daniel trouve la culture du miscanthus très économique. « Pas besoin d'eau » et « elle ne se renouvelle que tous les 20-25 ans », argumente-t-il. « En plus, on peut en faire des pellets : le pouvoir calorifique est inférieur au bois, mais c'est moins coûteux, ajoute-t-il. Encore pas très vulgarisé actuellement. »
« Plusieurs régions en cultivent depuis plus de 20 ans, car les travaux sont facilement mécanisables (...) », témoigne Gérard.
« Le top en litière »
Pour Alex, utiliser le miscanthus en litière pour les bovins, c'est « le top ». « Si c'était à refaire », il « opterait pour ce système ».
Hugo, lui, « réfléchit » à y passer ou non.
« Avoir les bâtiments de stockage »
Jérémy juge aussi que « c’est le top ». À une condition : « avoir les bâtiments de stockage pour. »
« En vrac, ça pèse 100/120 kg au m3 », appuie Hervé.
« On en consomme peut-être moins ? », avance Céline, demandant aux lecteurs s'ils en « ont déjà testé ».
« Peut-être 10 t que je stockerais, en vrac, dans un fond mouvant de 90 m3 », répond Jérôme, sachant que, « maintenant, certains font des bottes carrées ». « À essayer », suggère-t-il.
Quelques inconvénients selon certains
tintin est beaucoup plus réservé : « Être obligé de griffer 1 à 2 fois par jour le paillot me semble être une très grosse contrainte et aussi une charge. » Il reconnaît toutefois que « le miscanthus dans les logettes béton évite d'acheter des tapis et donne de très bons résultats ».
Puisqu'elle en « a entendu parler », Rébecca s'inquiète, quant à elle, de la présence éventuelle de champignons « type aspergillose et des problèmes de santé » qu'ils pourraient entraîner chez les animaux.
« De vrais nids à sangliers «, lance Momo à propos des parcelles de miscanthus. « Il devrait être obligatoire de les grillager pour leur barrer l'accès (...) », estime-t-il.
Jacques évoque un autre inconvénient : « Les feuilles s'envolent, on en retrouve partout sur les routes, dans les jardins, les gouttières... »
Et question coût (en litière) ?
Alexandre « va penser » aux litières en miscanthus pour son élevage. « Ça coûtera moins cher », présume-t-il.
« À 120 €/t départ + transport, ce n'est pas donné non plus », selon Jérôme.
Hervé s'étonne : « Pourquoi est-il vendu plus cher que le chanvre et bien plus que la paille ? »
Benjamin n'est pas d'accord : « (...) Et les frais de transport et de personnel lié au transport de la paille et du fumier ?? » Sans compter « qu'il faut curer tous les 15 jours, avec les coûts d'utilisation de matériels que cela génère ». « Le curage des litières au miscanthus, c'est deux fois par an ! », compare-t-il.
« Il faut déjà en trouver », conclut Marie-Thérèse.
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