L'arrivée à son terme ne met pas nécessairement fin au bail. Si le bailleur ne refuse pas le renouvellement ou n'exerce pas la reprise, le bail se renouvelle au profit du fermier par période de neuf ans. Le propriétaire ne peut refuser le renouvellement du bail que pour certaines causes limitativement énumérées par les textes : agissements fautifs du preneur, preneur âgé, preneur ne respectant pas les conditions d'exploitation et d'habitation, changement de destination du sol... La mise en vente des biens loués ne fait pas partie des motifs valables pour mettre fin au bail. Même si, effectivement, un bien libre est plus facile à vendre que grevé d'un bail. Le statut du fermage est très protecteur du fermier. En cas de vente des biens loués, le fermier bénéficie d'un droit de préemption mais il n'est pas obligé d'acheter. Il peut y renoncer. La vente ne met pas un terme au bail rural. Le principe est que le bail se poursuit avec le nouveau propriétaire.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les anomalies génétiques qui impactent le troupeau laitier français
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
L'Union européenne veut renforcer le soutien aux jeunes agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe