En cette fin d’année 2024, nous vous proposons cette compilation de témoignages de jeunes ou futurs éleveurs, en bovins lait ou viande, parus au fil des mois sur Web-agri. Autant de profils, parcours, projets différents mais une même passion et motivation pour l’élevage, qui leur permet de faire face aux difficultés qu’ils peuvent rencontrer en cherchant des idées et solutions nouvelles. Plusieurs cédants parlent aussi de la transmission de leur ferme
Marie Houlet : « S’installer seule, pas simple mais c’est une vraie liberté »
Parce qu’il correspondait plus à ses attentes, Marie Houlet ne s’est pas installée sur l’élevage de vaches laitières familial dans le Calvados, mais sur celui d’un tiers dans la Manche. Même si cette installation en solo n’a pas été facile tous les jours, notamment niveau charge de travail, la jeune éleveuse apprécie d’être chez elle, libre de faire ses propres choix.
Jean-Marie, Mélodie et Pauline Horvais : « S’installer entre frère et sœurs, et agrandir la ferme familiale »

Mélodie, Pauline et Jean-Marie sont les trois associés du Gaec MPJ Horvais. Mais leur lien est bien plus important que ça : ils sont frère et sœurs. Ces trois trentenaires ont décidé, eux, de reprendre l’exploitation de leurs parents à Combourg (Ille-et-Vilaine) il y a presque 5 ans. « On a tous le même but : porter la ferme de nos parents, nos grands-parents, nos arrière-grands-parents au mieux et au plus loin », résume Mélodie.
Louise Denis : « Je veux croire dans le lait pour produire 1,250 Ml demain »
Louise est satisfaite et même fière de sa première année d’installation en élevage aux côtés, quant à elle, de son mari et de 115 vaches laitières en Normandie. Plusieurs mois certes intenses en démarches, projets et temps de travail, mais le couple a continué de développer la structure. À la clé : productivité et autonomie.
Pascal et Anne Mollet, cédants : « Dissocier l’exploitation de la famille »
Sans successeur, le couple a dû transmettre son exploitation en hors cadre familial. Ce qui s’anticipe et se réfléchit sans doute encore davantage qu’à un membre de sa famille, pour le faire accepter de son entourage, et s’y préparer soi-même, au niveau de la fiscalité, du foncier, de la maison d’habitation…
Albert Béchu, cédant : « La satisfaction qu’il y ait toujours de l’élevage »
Pas de repreneur familial non plus pour Albert Béchu. Même si elle n’était pas issue du milieu agricole et qu’elle voulait changer de production, il a tout de suite vu en Noémie Prochasson l’énergie et la rigueur qui lui permettraient de prendre sa suite avec succès.
Gwendal Sourdain : « Le cédant a racheté des terres pour que je puisse reprendre la ferme »

Le cédant de Gwendal avait également à cœur que la transmission de son élevage réussisse. Car sans sa mobilisation et celle de la Safer, pour récupérer les 20 hectares que des propriétaires ne voulaient plus louer, la reprise de la ferme n’était pas viable.
Sarah Louvel, jeune éleveuse : « Les trois clés pour réussir un parrainage »
Sarah Louvel, installée en hors cadre familial, a réalisé plusieurs mois de parrainage avec son cédant, afin « d’être vite autonome sur la ferme, et que lui l’a quitte plus sereinement », souligne-t-elle. Dialogue, respect, confiance : voici d’après elle les conditions pour que ce stage se passe au mieux d’un côté comme de l’autre.
Romain Maroquesne et Armand Prod’homme : « Un œil sur son troupeau et un regard extérieur sur ce qu’on fait »

Ils ont le même âge, 26 ans, se sont installés en élevage bovin, la même année, 2021, dans la même région, la Normandie, et en bio. Mais l’un, Romain Maroquesne, en vaches laitières et en individuel dans le Calvados ; l’autre, Armand Prod’homme, en allaitantes et en Gaec dans l’Orne.
Étienne et Gauthier Decherf, frères : « Nés dans l’allaitant, nous nous sommes installés en lait »

Quand on est fils d’éleveur allaitant et qu’on rêve à son tour de s’installer en agriculture, est-ce qu’on s’imagine traire des vaches laitières un jour ? C’est pourtant ce que font deux frères de 28 et 30 ans, à la tête depuis un an d’une centaine de Prim’holsteins sur la commune de Berthen (Nord).
Édouard Ventroux, ancien gendarme : « Un bond qu’il faut oser sauter »

Gendarme pendant neuf ans, Édouard Ventroux a choisi de devenir éleveur de vaches laitières en Ille-et-Vilaine, à des centaines de kilomètres de la Moselle où il habitait. « Un pas, ou plutôt un bond », qu’il a mis plusieurs années à « oser sauter », quittant la sécurité de l’emploi et du salaire pour un métier, certes passionnant, mais plein d’aléas.
Virginie, Rodolphe, Antonin, Théotim, Clément, puis Clara : « Six jeunes, six parcours »
Virginie et Rodolphe reviennent sur leur installation en élevage. Antonin, Théotim, Clément et Clara nous parlent de leur projet professionnel pour plus tard, aux manettes d’une exploitation ou aux côtés des producteurs dans le conseil. Hors cadre ou cadre familial, en société ou en individuel, après du salariat ou dès la fin de leurs études… Qu’envisagent-ils ?
Alexandre, Florent, Sylvain et aussi Alban : « Quels attentes et critères pour s’installer en élevage ? »
Quatre futurs installés, quatre projets d’installation. Alexandre, Florent, Sylvain, Alban ont-ils les mêmes envies et objectifs pour choisir leur future exploitation et/ou système ?
Et à l’étranger ?
Alejandra et Manuel Gutierrez : « S’installer en bovins lait avec 90 vaches sur 23 ha, un pari fou »

Au Pays basque espagnol, le terrain est cher et escarpé. Plutôt que d’attendre de trouver de la surface pour s’installer, Alejandra Aja et Manuel Gutierrez ont fait le pari de créer leur exploitation de toutes pièces.
Iris Huisman et Kay Oosterling : « Avec un prix des terres de 100 000 €/ha, je vise le pâturage intensif »

Jeunes installés en élevage laitier, Iris Huisman et Kay Oosterling ont misé sur un système pâturant. Une manière de limiter les frais de mécanisation sur leur structure. Mais avec seulement 35 ha pour 70 vaches laitières, l’exploitation de l’herbe est intensive. Pas question pour le couple de se priver d’intrants.
Fabrice Payet : « 70 vaches sur 18 hectares »

1 500 m d’altitude en climat tropical : il y a de quoi mettre à terre tous les repères zootechniques hexagonaux. Ancien salarié de la Sicalait (la coopérative laitière de La Réunion), Fabrice Payet s’est installé il y a trois ans avec son frère, Jérôme. L’épouse de Fabrice les a rejoints il y a un an et demi. Leur exploitation, l’EARL Vivlait, est nichée sur la plaine des Cafres, au sud de l’île. Installés sur une surface de 18 hectares avec 70 vaches, ils ont un objectif de 90 vaches à terme.
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