Qu'ils soient de l'Eure, de l'Allier, de l'Yonne ou encore du Bas-Rhin, les éleveurs sont déjà bien avancés sur leur récolte d'herbe. Entre enrubannage et ensilage, ils sont nombreux à poster sur les réseaux sociaux des photos et vidéos de leurs chantiers parfois houleux...
Cela fait maintenant un mois que la saison 2019 de fauche d'herbe est lancée. Quelques privilégiés ont même réussi à ensiler de l'herbe début mars tandis que dans d'autres régions, il était impensable de sortir ne serait-ce que quelques bêtes dehors. Maintenant ça y est, les éleveurs refont du stock et ils sont nombreux à nous partager ces moments sur les réseaux sociaux.
Comme à son habitude, le sarthois Étienne Fourmont embarque sa caméra et nous fait vivre son chantier d'ensilage sur sa chaine Youtube. Il explique chaque étape de la fauche au bâchage du silo et accompagne le tout de superbes images prises au drone :
Cliquez sur l'image pour découvrir le chantier d'ensilage d'herbe d'Étienne en vidéo
Dans l'Allier, chez Adeline Fabre, l'heure est à l'enrubannage. Cette année, elle a choisi du film d'enrubannage rose pour soutenir la lutte contre le cancer du sein :
Cette année les bottes d'enrubannage seront roses pour soutenir la recherche contre le cancer du sein. Chaque bobine achetée c'est 2€ pour la recherche. Dommage que tous les fournisseurs ne le proposent pas! #CeuxQuiFontLeLait #CeuxQuiFontLaViande #agriculteurs #fourrages pic.twitter.com/KLx6uaJ5Mz
— Fabre Adeline (@FabreAdeline) April 24, 2019
En Alsace, Claire Dutter craignait quant à elle de manquer de place pour ses 63 ha d'herbe à ensiler. Et effectivement, son silo de 800 m3 n'a pas suffit. La quantité était présente puisqu'elle a rempli 1 500 m3. Heureusement, l'éleveuse avait anticipé !
63ha - 800 m3 j’ai comme un doute !? ???? pic.twitter.com/tw6JgQDHp6
— Claire Dutter (@DutterClaire) April 24, 2019
63 ha, 1500 m3, quand la nature donne il faut prendre ?? pic.twitter.com/ahrpUVkAdl
— Claire Dutter (@DutterClaire) April 27, 2019
Dans l'Eure, Antoine Thibault fauchait au 17 avril. Neuf jours après, il est agréablement surpris par la qualité de repousse. Pas de deuxième coupe de prévue mais les vaches devraient prochainement pâturer la parcelle :
Fauchée à 8 cm de hauteur il y a 9 jours, l'herbe a déjà poussé de près de 10 cm par endroits.
— Antoine Thibault (@AgriSkippy) April 26, 2019
J'adore ce job! pic.twitter.com/HBHtTINLx4
Dans l'Yonne en revanche, Marc Gaillot fait face à un sacré problème : les ravages de sangliers. Un fléau pour cet éleveur de Charolais qui prévoyait d'ensiler la parcelle ravagée :
Encore beaucoup trop de #degatsdesangliers dans l’Yonne Ensilage cette semaine,je ne sais pas comment faire, il y a des troupes partout et j’ai l’impression que tout le monde s’en fou pic.twitter.com/CAZWTEvGLj
— gaillot marc (@gaillotmarc) April 28, 2019
Autre fourrage : la luzerne. Si certains finissent les semis de nouvelles luzernières, d'autres fauchent des parcelles implantées. C'est notamment le cas de Théo dans les Deux-Sèvres :
Oh les boules ????
— Théo, Futur Éleveur ?????? (@theoj79) April 23, 2019
Aujourd'hui on ramasse les 80 boules d'enrubannage de #Luzerne, source de protéines de qualité MadeInFrance qui remplacera le soja des maintenant pour notre conversion en #agriculture #Biologique
?? Qualité
?? Tracabilité
??Teneur en Protéines pic.twitter.com/ZtXhtfWKfZ

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