« L'épizootie d'influenza aviaire hautement pathogène (...) est désormais identifiée en Dordogne. Trois suspicions fortes ont été confirmées en Dordogne les 1er et 2 avril par des analyses positives aux virus IA-H5 et IA-H7 », précise la préfecture.
Sont concernés deux élevages de la commune de Val de Louyre et Caudeau, « l'un de 19.000 canards ayant présenté des signes cliniques, l'autre de 22.000 canards âgés de 21 jours ».
Le troisième cas a été détecté à Saint-Géniès, au nord de Sarlat, dans un élevage de 670 oies et 350 oisons.
Dans ces trois sites, « des chantiers d'abattage préventif ont été mis en place », indique la préfecture.
Un quatrième élevage, situé lui aussi dans la commune de Val de Louyre et Caudeau, a fait l'objet d'un dépeuplement préventif après qu'une « très forte mortalité » de ses volailles de chair y a été constatée.
L'épizootie 2021-2022 de grippe aviaire est la plus sévère qui ait touché la France, avec plus de 1.100 foyers en élevage et plus de dix millions de volailles abattues, un record.
L'ouest de la France, et spécialement le département de la Vendée (500 foyers au 31 mars), est particulièrement affecté. Plus que le Sud-Ouest, région régulièrement affectée depuis 2015 par ce virus et notamment ses nombreux élevages de canards destinés à la production de foie gras.
Ce virus atteint exclusivement les oiseaux. Il circule dans la faune sauvage et se manifeste à l'occasion des migrations.
Au total, 34 pays européens ont été touchés cette année. Le nord de l'Italie a été particulièrement affecté, avec 18 millions de volailles d'élevage abattues.
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