La marge sur le coût alimentaire du troupeau laitier varie de manière importante d'un élevage à un autre. Au-delà du prix payé, le poste alimentation peut représenter de 55 à 100 €/1 000 l selon les exploitations.
De septembre 2010 à août 2011, les charges liées à l'alimentation se situaient, en moyenne, à 77 €, dont 31 € pour les fourrages et 46 € pour les concentrés (source BCEL Ouest, 4 500 élevages). Au-delà de ces données moyennes, les références en élevages illustrent la forte hétérogénéité de ces repères pour des niveaux de production identiques (55 à 100 €/1 000 l). Cette hétérogénéité se retrouve sur chacune des grandes périodes alimentaires. Le coût alimentaire des vaches laitières dépend de plusieurs facteurs : le coût de production des fourrages, la part de stocks dans la ration, la quantité de concentrés distribuée en fonction de la production et la quantité de minéral et d'additif utilisés. Les rations évoluent en cours de campagne. Pour mesurer les marges de progrès possibles, il est donc essentiel d'analyser les rations par période pour s'assurer qu'elles répondent aux objectifs de l'éleveur.
Le raisonnement est fondé sur une comparaison entre les résultats de la base de référence et ceux de l'élevage qui souhaite améliorer son coût alimentaire, ce qui n'empêche pas une prise en compte des particularités propres à l'exploitation. L'objectif est d'identifier les économies possibles sans remettre en cause le système de l'exploitation, notamment en terme de production laitière.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
Le marché du lait Spot s’agite avec la rentrée
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
L’agriculture biologique, marginalisée d’ici 2040 ?