L'achat d'un robot de traite pour faire face à un manque de main-d'oeuvre est à étudier de près en raison de son impact financier.
Un associé ou un salarié qui s'en va, des parents qui partent à la retraite… Confrontés à une diminution de la main-d'oeuvre, les producteurs laitiers se tournent souvent vers la robotisation de certaines tâches, notamment celle qui s'avère la plus chronophage : la traite. Une perspective d'agrandissement de la structure avec un outil peu adapté peut aussi être à l'origine du projet.
Une meilleure organisation du travail et le souhait de diminuer l'astreinte de la traite constituent des facteurs incitatifs forts pour investir dans un robot. La motivation est d'autant plus grande lorsque la salle de traite est vétuste et que des travaux sont à prévoir à court terme.
Mais attention, l'investissement reste élevé. Avant de commencer, l'agriculteur doit donc tout anticiper pour optimiser son bâtiment, intégrer l'ensemble des contraintes et prévoir l'évolution de son entreprise. Il faut aussi appréhender une nouvelle méthode de travail puisque le contact avec les animaux est différent. Et il faut s'approprier le fonctionnement de la machine, dont la mise en route s'avère parfois laborieuse. Une partie du temps gagné sur la traite devra être consacrée à l'analyse des alertes détectées par le robot et à l'observation des animaux. Pour évaluer les changements, il faut prévoir des visites d'élevages équipés. L'éleveur doit se poser les bonnes questions : quels sont mes besoins ? Vais-je avoir des opportunités de croissance ? Comment va évoluer la main-d'oeuvre sur mon exploitation ? Mon quota actuel me permet-il de rentabiliser l'installation ? Et au final, ne vaudrait-il pas mieux embaucher un ouvrier pour répondre à ces problématiques ?
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