Entre la hausse du quota national (2 %) et les allocations provisoires (0 à 5 %), les éleveurs peuvent produire 2 à 7 % de lait supplémentaire sur la campagne. Reste à savoir si le jeu en vaut la chandelle.
Le bilan de santé de la Pac a prévu une hausse du quota de 1 % par an pendant cinq ans à compter de la campagne 2009/2010. Les 1 % de l'an dernier avaient été gelés en France, compte tenu de la dégradation des marchés. Ils sont ré-attribués cette année et la référence française augmente donc de 2%. Ensuite, des allocations provisoires ont été notifiées par les différents acheteurs à leurs producteurs. Elles sont comprises entre 0 et 5 % de la référence laitière. Ce taux pourrait encore évoluer, certaines coopératives ayant demandé de le porter à 10%. Du quota en plus, des allocations provisoires parfois conséquentes, la campagne 2010/2011 autorisera donc les producteurs à réaliser un volume supérieur à leur quota historique.
Mais alors que la « laiterie France » sort d'une sous-réalisation record, les éleveurs vont-ils augmenter ou non leurs livraisons ? La question mérite d'être posée d'autant que les charges risquent, elles aussi, de subir de lourdes augmentations. Avec la sécheresse dans certaines régions, les stocks de fourrage sont limités. L'achat de maïs sur pied est coûteux. Et la flambée du prix des aliments composés constitue un autre frein à l'accélération momentanée de la production, surtout que la filière peine encore à se relever de la crise violente qu'elle vient de traverser. Pour évaluer l'intérêt de produire ces volumes supplémentaires, nous vous proposons une démarche économique basée sur l'analyse de la marge brute, puis du coût de production.
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