SURFACE À EXPLOITER, MAIN-D'OEUVRE DISPONIBLE, TRÉSORERIE… TOUT DOIT ÊTRE ANALYSÉ AVANT DE SE LANCER DANS L'ACHAT DE MATÉRIEL,QU'IL SOIT INDIVIDUEL OU COLLECTIF, NEUF OU D'OCCASION.
Dans le numéro précédent, nous avons analysé les alternatives à la mécanisation en propre, avec la démarche économique à suivre pour prendre la bonne décision. Mais la délégation n'est pas la seule issue. Parfois si les conditions le permettent, l'acquisition à titre personnel de gros matériel, avec des conséquences financières importantes, n'est pas antiéconomique. Pour l'équipement individuel, un seul mot d'ordre : la cohérence. Il s'agit en premier lieu de disposer d'une main-d'oeuvre en adéquation avec le volume d'heures exigé pour réaliser tous les travaux quand on possède son propre matériel.
Ensuite, il faut être cohérent avec la surface à travailler, afin d'éviter une surmécanisation qui, en plus d'être inutile, pourra être préjudiciable en cas de conjoncture économique défavorable. De plus, les moyens financiers dicteront si l'investissement est envisageable ou non.
Si tous les éléments évoqués sont favorables, vous pouvez vous lancer dans la recherche du matériel adapté. Mais attention, le neuf n'est pas la seule issue. Regardez aussi du côté de l'occasion récente qui peut faire baisser la facture. Faites le tour des concessionnaires, regardez sur internet pour dénicher la bonne affaire. Et parlez-en autour de vous ! Un voisin peut également être intéressé. Un achat en copropriété dans l'optique de saturer les capacités de production de la machine outil, c'est toujours un plus pour faire diminuer les coûts à l'hectare !-
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