AFFOURAGEMENT EN VERT. LES CONDITIONS DE LA RENTABILITÉ

PAUL-GILLES POSSEME, XPERTIA
PAUL-GILLES POSSEME, XPERTIA (©)

Des éleveurs s'interrogent sur l'intérêt de l'affouragement en vert pour économiser de l'ensilage de maïs et du correcteur azoté dont les prix sont durablement élevés.

De plus en plus d'exploitations possèdent peu de surfaces accessibles aux laitières pour le pâturage, et souhaitent remplacer une part du maïs-ensilage par de l'herbe en affouragement en vert. Les raisons invoquées sont différentes : valoriser des parcelles non-accessibles en herbe, diversifier le menu des vaches, diminuer la part de concentrés azotés, conserver une production de lait élevée avec de l'herbe, valoriser les couverts végétaux, diminuer les fauches en ensilage et foin… Mais des inconvénients sont aussi évoqués : l'investissement élevé dans une remorque faucheuse autochargeuse distributrice, la contrainte journalière de distribution, le temps de présence plus important des animaux dans le bâtiment… Il est donc nécessaire, avant toute modification de son système, de mesurer l'intérêt économique et les contraintes de travail de l'affouragement en vert.

Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,05 €/kg net +0,06
Vaches, charolaises, R= France 6,92 €/kg net +0,08
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

Météo
Philippe Bernhard à droite et Hervé Massot président et DG d'Alsace Lait

Alsace Lait a besoin de lait pour ses ambitions régionales

Alsace Lait

« L’IA ne remplace pas notre métier, elle le facilite »

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