Les vaches qui se reproduisent mal peuvent pénaliser le coût de production du lait d'environ 30 €/1 000 l. Il est rentable de travailler sur ce poste, même au prix de quelques dépenses supplémentaires.
Obnubilé par la performance laitière, on oublie parfois les fondamentaux : il faut un veau pour faire du lait… Derrière cette banalité se cache un enjeu de taille pour l'éleveur. Car améliorer les performances de reproduction de l'élevage revient à augmenter son résultat économique. Dans un contexte de dégradation de ces performances, il devient intéressant de se pencher sur les leviers d'optimisation à disposition de l'éleveur.
Pour illustrer ce propos, nous avons imaginé trois troupeaux : l'idéal, le moyen et le faible. Le premier réalise la performance parfaite : un veau/an, 100 % de réussite à l'IA. Elle n'est pas accessible, mais permet de mesurer l'impact économique au regard du troupeau moyen, qui constitue l'étalon, et du troupeau faible qui obtient des performances de reproduction médiocres. On y observe des intervalles entre les vêlages de 442 jours, contre 408 jours en moyenne. Sur le plan technique, avec des lactations plus courtes et un pic de production équivalent, la vache idéale a une production annuelle plus élevée. L'impact économique porte principalement sur les postes de charges opérationnelles. Sur la simulation réalisée, le temps d'improductivité de la vache faible induit une perte de 8,42 €/1 000 l au regard du troupeau moyen. La vache idéale économise, en revanche, plus de 11 €/1 000 l, soit un différentiel de 20,19 €/1 000 l. Au final, si l'on chiffre l'impact sur la totalité des postes du coût de production, on se retrouve avec un différentiel proche de 30 €/1 000 l entre les extrêmes. Même si les performances du troupeau idéal sont inaccessibles, il faut essayer de s'en approcher.
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