De plus en plus d'éleveurs laitiers croisent leurs femelles avec des races à viande. En effet, 17 % des premières IA en 2020 sont réalisées avec un taureau de race bouchère.
« Le génotypage et la semence sexée sont les outils clés du renouvellement pour un éleveur laitier », affirmait Jean-Christophe Boittin d'Evolution dans un précédent article. En effet, une fois le besoin en renouvellement calculé, on identifie les vaches à inséminer en sexée. Mais alors quelles doses poser sur les autres ? De plus en plus d'éleveurs inséminent en race à viande pour tirer un meilleur revenu des veaux.
Et les chiffres de l'Idele le prouvent : en 2020, 24 % des inséminations totales sur femelles laitières ont été faites en croisement avec un taureau allaitant. Et 40 % de ces IA sont des IAP (premières inséminations). Ce taux d'IAP en croisement viande augmente d'ailleurs depuis de nombreuses années :
Le recours à la semence de race à viande en élevage laitier intervient encore principalement pour les IA de retour (notamment en IA3 et IA4). Pour autant, l'utilisation de ces doses en première IA montre l'importance accordée par les éleveurs à la sélection des animaux intéressants pour le renouvellement : 83 % de ces IAP croisées viande sont réalisées sur des vaches et 7 % sur des génisses.
Sur les vaches, ce sont (dans l'ordre) les races Blanc bleu, Charolaise et Inra 95 qui sont les plus utilisées, tandis que sur les génisses c'est la Limousine qui est privilégiée, devant la Charolaise et l'Inra 95.
La majorité de ces croisements se font sur des femelles de race Prim'holstein (55 %). Viennent ensuite les Montbéliardes (30 %). Une tendance s'étant inversée depuis quelques années car avant 2015, c'était surtout dans les troupeaux de Montbéliardes qu'on pratiquait le croisement viande.
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