L’ataxie en Charolais, l’axonopathie en Blonde d’aquitaine, le veau tourneur en Rouge des prés... Plusieurs anomalies sont présentes chez les bovins allaitants. Certaines plus graves que d’autres. Mais aujourd’hui, grâce au génotypage, il est possible de repérer ces mutations et d’agir.
Au cours d’une conférence organisée par l’Idele, Coralie Danchin-Burge, spécialiste de la génétique, rappelait que tous les reproducteurs sont porteurs de mutations « inopportunes ». Cependant, grâce à la révolution génomique, il est aujourd’hui possible de repérer les gènes d’intérêt comme les mutations. En repérant ces mutations, on pourrait envisager d’éliminer tous les reproducteurs porteurs pour stopper leur prolifération. Mais en agissant ainsi, il ne resterait plus beaucoup de mâles puisqu’ils sont tous porteurs d’anomalies…
L’institut explique qu’il est donc essentiel d’évaluer les mutations grâce à la création d’un index de synthèse. Il calcule la valeur économique de l’anomalie, son coût potentiel pour l’éleveur (qui dépend de l’âge d’apparition chez l’animal, ce qu’elle cause, les coûts vétérinaires qu’elle engendre, etc.), et sa fréquence. L’objectif de cet index est de réduire progressivement la fréquence des anomalies grâce à la gestion des accouplements par l’éleveur ensuite. Cette méthode permet d’éviter les risques mais elle nécessite cependant de génotyper les mâles du troupeau, ce qui s’avère encore trop coûteux pour l’éleveur, surtout en allaitant ! Il est donc du ressort des organismes de sélection de prendre leurs propres décisions : diminuer la fréquence ou éradiquer totalement les mutations indésirables.
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