Il va manquer de fourrages chez près d'un tiers des éleveurs

Heureusement que la plus grosse partie de l'hiver est passée et que la mise à l'herbe arrive car les silos se vident petit à petit. Pour de nombreux élevages, il va falloir trouver des fourrages ailleurs.

Récoltes de foin inférieures, maïs de moins bonne qualité et donc distribué en plus grosse quantité... L'année 2022 n'aura pas été la plus abondante en fourrages. À un mois et demi du printemps, l'heure est au bilan fourrager.

Sur les réseaux sociaux, des éleveurs font état de leurs stocks qui semblent avoir fondu comme neige au soleil. En Isère, Jérémy Jallat témoigne via Twitter : « Le foin représente un quart de la ration des vaches laitières et la totalité de celle des génisses, et l'état des stocks correspond à celui d'un mois de juin. » L'éleveur se désole : « On n'avait pas connu ça depuis 2003, mais on a été exclus des calamités agricoles... »

Même constat chez Clément en Vendée qui a dû acheter de l'ensilage d'herbe à un voisin. Reste à espérer un bon printemps 2023 pour refaire le plein de stocks...

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Aperçu des marchés
Vaches, charolaises, U= France 7,35 €/kg net +0,05
Vaches, charolaises, R= France 7,15 €/kg net +0,04
Maïs Rendu Bordeaux Bordeaux 190 €/t =
Colza rendu Rouen Rouen 465 €/t +3

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