Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
La ferme Lentz, située à Schoppen en Belgique, s'est inspirée d'autres élevages pour installer son séchoir en grange. L'objectif : produire la même quantité totale de lait sur l’exploitation tout en réduisant la distribution de concentrés. Par la suite, les éleveurs aimeraient pouvoir valoriser ce lait de foin en transformation fromagère.
[Témoignage vidéo] Séchage en grange et race Fleckvieh en Belgique
Cliquez sur l'image pour lancer la vidéo
Rainer Lentz est éleveur laitier bio à Schoppen (Belgique). Il exploite 120 ha et élève 130 vaches Fleckvieh, une race mixte d'Allemagne et d'Autriche de la famille de la Montbéliarde. « C'est une vache rustique bien adaptée à la région. Étant en bio, notre objectif est de valoriser un maximum de fourrages sur la ferme et d'utiliser un minimum d'aliments complémentaires. L'avantage de la race est qu'elle s'adapte à n'importe quelle conduite : elle sait donner beaucoup de lait en système intensif mais ne perdra pas en santé dans un système plus restreint. »
Un séchoir en grange pour produire et transformer du lait de foin
« On est allé visiter des exploitations équipées avec du séchage en grange et on a pu constater la qualité du fourrage et la santé des animaux, ce qui nous a motivé. » Après s'être fait accompagner par des experts français et autrichiens, les associés de l'exploitation ont alors opté pour un séchoir en vrac.
« On s'y retrouve en produisant plus de lait avec un fourrage de qualité et on devrait prochainement pouvoir valoriser ce lait de foin en transformation fromagère. » Le lait de foin est récent en Belgique : « On espère obtenir des aides », témoigne Evelyne Lentz. Celles-ci pourraient faire grimper le prix de 7 centimes/litre de lait.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Biométhane ou électrique, les alternatives au GNR à l’épreuve du terrain
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026