« Accord de libre-échange UE-Australie, c’est forcément Non », rappellent la Fédération nationale bovine (FNB), la Fédération nationale ovine (FNO) et la Fédération nationale des producteurs de lait (FNPL) dans un communiqué du 24 octobre.
« Quel sens y aurait-il à mettre en péril notre propre élevage, pour mieux dérouler le tapis à l’agneau et au boeuf australiens, non seulement transportés sur des dizaines de milliers de kilomètres mais aussi, produits selon des standards bien inférieurs aux normes d’élevage françaises et européennes au plan environnemental ? », s’interrogent les représentants d’éleveurs. La situation parait d’autant plus absurde aux éleveurs français qu’en parallèle, la réduction des cheptels français est présentée comme un levier important de décarbonation.
Les syndicats appellent la France à refuser avec force cet accord commercial qui pourrait être conclu d’ici la fin de la semaine et ce, même si les volumes d’importation de viandes australiennes paraissent faibles, puisqu’ils « s’ajoutent à tous les volumes déjà concédés dans les précédents accords », rappellent-ils.
Une position partagée par l'interprofession à ce stade, compte-tenu du manque d'information concernant d'éventuelles clauses-miroirs intégrées à l'accord. Interbev « demande donc au Gouvernement de s’opposer fermement à la conclusion de cet accord si l’ouverture des quotas prévus pour la viande bovine et la viande ovine n’est pas strictement conditionnée au respect de toutes les normes d’élevage (traçabilité, alimentation animale, utilisation des médicaments vétérinaires et des produits phytosanitaires, bien-être animal) imposées aux producteurs français et européens », explique l'organisation dans un communiqué.
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