Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Dans une vidéo, la chambre d’agriculture des Hauts-de-France rappelle les conditions de stockage du fumier au champ. Principal enjeu : limiter la dispersion des jus pour éviter la pollution des nappes phréatiques.
La réglementation encadre le stockage du fumier au champ afin d’éviter la pollution des eaux. Et les jus de fumiers comptent parmi les principaux risques.
Quel type de fumier stocker au champ ?
« Ne peuvent être stockés que les produits qui ne génèrent pas de jus durant leur stockage », explique Uriel Rageot, conseillère effluents d’élevage à la Chambre d’agriculture des Hauts-de-France. On stocke donc au champ les fumiers de litière accumulée de ruminants.
Les fumiers de litière accumulée doivent avoir passé au moins deux mois sous les animaux, ou avoir bénéficié d’un stockage complémentaire en fumière.
Où le stocker ?
Le tas de fumier doit se trouver à 100 m minimum des habitations, 35 m minimum des cours d’eau ou des forages. Il doit aussi être en dehors des périmètres de captage.
Quelle durée ?
Le dépôt au champ ne doit pas durer plus de 9 mois. Il doit changer de place tous les ans : compter deux ans avant de revenir sur la même parcelle.
Quelles conditions de stockage ?
Le dépôt doit être réalisé sur une zone à destination d’épandage. « Il ne doit pas se trouver sur une plateforme stabilisée, à moins de collecter les jus », insiste Uriel Rageot.
S’il est prévu que le dépôt passe l’hiver, il doit être fait sur un couvert végétal, une culture en place de plus de deux mois ou une Cipan. À défaut, un lit de paille doit être présent pour absorber les jus durant l’hiver. Petite astuce : « étaler un ballot de vieille paille au fond de la remorque avant de la charger. Lorsqu’on ballera la benne, le lit de paille sera constitué en même temps que le dépôt. »
Quelle taille de tas ?
Compter une hauteur maximale de 2,5 m pour favoriser un bon écoulement des eaux de pluie. Le tas doit être aussi homogène que possible pour éviter les infiltrations d’eau.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »