L’évolution des conditions climatiques conduit à repenser la conception des bâtiments d’élevage. Face aux épisodes caniculaires qui seront plus fréquents à l’avenir, les éleveurs s’interrogent sur l’intérêt économique des brasseurs d’air pour améliorer le confort thermique des animaux.
Les conditions « thermo-neutres » de la vache laitière se situent entre + 2 °C et 15 °C (Johnson et al. 1987). Le confort thermique dépend de deux paramètres principaux : la température et l’humidité. À partir de + 22 °C et d’une humidité relative de 50 %, soit un THI (Temperature Humidity Index) supérieur à 68, les vaches laitières subissent un stress thermique. Selon l’étude menée par Innoval en 2021 (Lucie DUPONT, Stagiaire Agrocampus), il y a en Bretagne en moyenne 13,5 jours en stress thermique (THI > 68). Les fortes chaleurs ont des impacts multiples avec des éléments visibles : baisse de la production, du TP et TB et des performances de reproduction, des risques métaboliques accrus, plus de boiteries liées au risque supérieur d’acidose et à l’augmentation du temps debout. La perte de production laitière pouvant aller de 2 à plus de 4 kg de lait par jour lorsque la température passe de 26 °C à 33 °C pour 40 % d’humidité (Bouraoui et al., 2002).
Les derniers épisodes caniculaires prononcés (2022) ont permis de prendre conscience de la nécessité d’adapter la conduite d’élevage et le logement des animaux aux fortes chaleurs. Les mesures préventives de lutte contre le stress climatique concernent surtout l’ambiance de vie des animaux, l’accès à l’ombre, l’abreuvement suffisant et l’adaptation de la ration. La ventilation mécanique par brassage d’air peut, dans certaines situations s’avérer intéressante pour limiter le stress thermique en complément d’une ventilation naturelle du bâtiment défaillante.
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