ANTOINE LETELLIER A CHOISI LA MARQUE JAPONAISE KUBOTA POUR UN TRACTEUR CERTES SANS SOPHISTICATION MAIS QUI POSSÈDE L'ESSENTIEL POUR UNE EXPLOITATION D'ÉLEVAGE.
ANTOINE LETELLIER, ÉLEVEUR LAITIER DANS LA MANCHE, travaille avec un tracteur Kubota M 8540 depuis septembre 2010. « Je recherchais un tracteur de cour, polyvalent, de 80 à 85 ch, pour l'atteler quasiment en permanence à la désileuse pailleuse. Je voulais surtout quelque chose de simple, sans équipements sophistiqués mais fi able. Cela pouvait être une bonne occasion de 3 000 à 4 000 h. C'est mon concessionnaire qui m'a proposé un tracteur Kubota neuf. Je ne connaissais pas cette marque mais deux éléments m'ont convaincu : la maniabilité et le prix. »
Peut-on parler ici de tracteur low cost ? Certes, il n'y pas d'équipements électroniques sophistiqués comme dans d'autres tracteurs de plus haut de gamme, mais l'essentiel est là et même plus : un inverseur hydraulique, six vitesses avec trois gammes et un doubleur, plus la climatisation et un siège pneumatique. « De quoi ai-je besoin de plus pour un tracteur qui ne fera jamais de labour ni de transport, mais seulement de la pulvérisation, de la fenaison et le désilage au quotidien ? » Antoine possède par ailleurs un Valtra T120 (120 ch, six cylindres) pour les gros travaux aux champs et le transport.
« J'APPRÉCIE SA MANIABILITÉ ET L'HYDRAULIQUE »
En achetant ce Kubota, il s'est autorisé deux options : le régime prise de force à 1 000 tr/min pour l'utilisation de la pailleuse et un pont avant pour accrocher plus facilement les masses nécessaires au pulvérisateur de 1 300 l. Prix du tracteur ainsi équipé : 37 500 euros. Un an après son achat, ce tracteur Kubota aura fait environ 500 h et Antoine peut juger ses points forts et ses points faibles.
Première qualité : sa maniabilité, liée à un excellent rayon de braquage de 3,80 m. « C'est la conception du pont avant avec un entraînement par double couple conique, sans croisillons, qui autorise cette performance. Avec un semoir à maïs de 6 rangs, jetourne en bout de champ sans manoeuvrer. J'apprécie aussi d'avoir un tracteur assez étroit pour traiter ou biner le maïs. » Autre point fort, le débit de la pompe hydraulique à 64 l/min : « Je désile, je distribue et je paille rapidement avec une désileuse recycleuse de 6,5 m3 sans pousser le régime moteur. » La capacité du relevage arrière à 4,1 t est également appréciée pour soulever le pulvérisateur. Au chapitre des critiques, Antoine aurait préféré une boîte avec moins de rapports mais avoir plutôt trois vitesses sous charge. « Je ne me sers souvent que d'une seule gamme. La position du levier de vitesse légèrement en oblique n'est pas des plus ergonomique ». La cabine offre une bonne visibilité mais reste étroite « A deux, on est vraiment très serré. » Enfin, le changement de régime de prise de force de 540 à 1 000 tr/min oblige à descendre de cabine pour actionner un levier.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
Une concession perd la carte Fendt, une armada de tracteurs part aux enchères
Le Herd-Book Charolais propose un outil pour prévoir la longévité des vaches
Les élevages bovin viande bio rentables, malgré seulement 0,05 €/kg de plus qu’en conventionnel
« Nous avons investi 1,1 M€ pour avoir une vie normale »
Les députés adoptent une série d'amendements attendus par les agriculteurs
Savencia et Eurial réduisent ensemble leur empreinte carbone
Forte tension sur les engrais azotés : les prix flambent en Europe
Qui sont les gagnants et les perdants de la Pac 2023-2027 ?
Comment inciter les éleveurs à se lancer en bio ?
« Mieux vaut bien négocier la future Pac que craindre l’accord avec le Mercosur »