Les agriculteurs excellent dans le recyclage des déchets. La filière, dynamique, ne cesse de progresser. Dernière nouveauté en date du côté de l'élevage : le recyclage des emballages de nutrition animale.
Et cela devrait se poursuivre puisque début mars est paru le décret n°2023-152 relatif à la gestion des pneumatiques prévoyant « une reprise sans frais et sans obligation d'achat de pneumatiques usagés par les distributeurs de pneus ». Et ce dispositif concerne également les pneus utilisés pour l'ensilage.
En 2019 déjà naissait l'opération Ensivalor pour la collecte et le recyclage de pneus issus des exploitations agricoles. Une structure qui a porté ses fruits puisqu'elle en collecte chaque année 15 000 t. Mais jusqu'à présent, ces opérations présentaient des coûts répercutés en partie sur les agriculteurs. Avec ce nouveau décret, la reprise devient obligatoire d'une part pour les distributeurs de pneus, mais aussi gratuite pour les dépositaires.
Un aspect sur lequel les distributeurs attendent encore quelques éclaircissements car « il faudra bien que quelqu'un paye à un moment donné » estiment-ils. Il est en effet noté dans le texte paru le 2 mars dernier : « Le décret prévoit le principe d'une prise en charge des déchets de pneus utilisés pour l'ensilage par les éco-organismes et les systèmes individuels agréés, pour laquelle les modalités opérationnelles seront précisées dans le futur cahier des charges de la filière. » Affaire à suivre donc !
« J’ai opté pour un système très simple car c’est rentable »
270 000 vaches dans le désert algérien, est-ce vraiment possible ? Un agronome décrypte
Réformer ou garder ? 26 éleveurs dévoilent leur stratégie de renouvellement
La prochaine génération de tracteurs New Holland T5S débarque au Sommet de l'élevage
« J’ai gagné presque un mois d’IVV grâce aux colliers de détection de chaleur »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La FNSEA appelle à « une grande journée d'action » le 26 septembre
Comment préparer une vache à la césarienne
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
T. Bussy (FNSafer) : « Beaucoup de monde pense que la Safer, c’est opaque »