Polémique autour d'un projet de ferme aux 4.000 bovins

L'activité consisterait à « accueillir des bandes de jeunes bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'être exportés vers des centres d'engraissement en France ou à l'étranger. (©Terre-net Média)
L'activité consisterait à « accueillir des bandes de jeunes bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'être exportés vers des centres d'engraissement en France ou à l'étranger. (©Terre-net Média)

Après la ferme des « 1.000 vaches » dans la Somme, qui continue de faire débat, Brigitte Bardot a dénoncé vendredi un projet d'exploitation, déjà vilipendé par les riverains, qui pourrait accueillir plus de 4.000 bovins en Saône-et-Loire, essentiellement pour des durées limitées.

Broutards
L'activité consisterait à « accueillir des bandes de jeunes bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'être exportés vers des centres d'engraissement en France ou à l'étranger. (©Terre-net Média)

« Je suis stupéfaite et scandalisée d'apprendre qu'un projet de ferme usine de plus de 4.000 bovins est à l'étude en Saône-et-Loire », a écrit Mme Bardot dans une lettre adressée au ministre de l'agriculture Stéphane Travert et envoyée à la presse. « La concentration de milliers de bêtes dans ces bâtiments de la honte est aussi inacceptable que les convois de la mort qu'ils devront subir », a-t-elle poursuivi.

Les riverains de l'exploitation basée à Digoin s'étaient déjà inquiétés mercredi dans le Journal de Saône-et-Loire, dénonçant une « usine à vaches » et annonçant leur intention de monter une association contre le projet. « Au terme du projet de développement, l'effectif instantané pourra atteindre un maximum de 3.910 bovins en préparation à l'exportation », en plus du troupeau existant de 320 vaches allaitantes et 240 bovins à l'engraissement, selon la demande d'autorisation adressée à la préfecture par l'éleveur, qui restait injoignable vendredi. L'activité consisterait à « accueillir des bandes de jeunes bovins, pour mise en quarantaine sanitaire durant cinq semaines avant d'être exportés vers des centres d'engraissement en France ou à l'étranger », ajoute le document, qui cite les « pays du Maghreb (plus particulièrement Algérie, Maroc) et la Turquie ».

Une enquête publique est en cours jusqu'au 22 septembre, à l'issue de laquelle la préfecture devra rendre sa décision sur la demande, datée de février 2017. La direction régionale de l'environnement (DREAL) de Bourgogne Franche-Comté a déjà rendu un avis favorable, considérant que le dossier déposé par l'éleveur présente les « enjeux environnementaux et apporte des solutions acceptables pour concilier son activité avec ceux-ci ».

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