
Le concours de gros bovins de boucherie de Sancoins a fait une nouvelle fois honneur à la race charolaise.
Soixante-six, c’est le nombre de bovins qui ont été présentés à la foire les 29, 30 et 31 août derniers sous la hall du parc des Grivelles à Sancoins. Un effectif à nouveau en baisse (75 l’an passé, 122 en 2012), une diminution de 57 % en deux ans. Chaque année, la baisse est de mise, mais ne laisse pas de côté la qualité des gros bovins de race charolaise présentés.
Si la baisse était comptée sur les animaux, il en était de même pour les acheteurs qui se sont déplacés pour les négociations. L’état du commerce de la viande et un nombre important de concours à cette saison, au nombre de cinq affichés sur le calendrier 2014 de la Fédération Nationale des Concours d’animaux de boucherie de haute qualité (Fncab), pèsent sur le commerce.
Un tempo commercial qui tourne au ralenti
90 % des animaux présentés ont trouvé acheteurs, sur les 66 présentés. Un commerce qui s’est déroulé sur la longueur mais qui, au final, s'achève sur une vente quasi complète. La petite présentation a suffi à satisfaire les acheteurs présents et à honorer le travail des acheteurs qui reste de dur labeur pour arriver au concours de haute valeur bouchère.
Des négociations qui se révèlent plus positives
« La vente est restée plus facile dans les femelles de race charolaise, le prix de championnat s’est négocié pour 9.50 euros/kg carcasse, la qualité d’un très bon niveau a permis de sauver le commerce face à une faible présentation », se réjouit Maurice Bernard, président du comice agricole du parc des Grivelles. Alors que les femelles remplissent les carnets de commande des acheteurs, les bœufs, de leur côté, faiblissent face à la vente, le premier prix de championnat est parti pour 5 euros/kg carcasse.
Des tarifs qui ont été mieux valorisés par rapport à l’an passé. L’édition 2013 annonçait des tarifs allant de 5.80 euros à 6.87 euros /kg carcasse mais avec une vente réalisée à 95 % de l’effectif.
Edition 2015
Le commerce exercé sur les concours reflète l’état du commerce de la viande. Un reflet qui en dit long sur la consommation des ménages, qui voient leur pouvoir d’achat baisser. Les hard discounteurs proposent de la viande provenant de l’étranger et qui, bien sûr, est à un coût défiant toute concurrence. Si rien ne change pour 2015, les concours risquent de perdre encore de la vitesse et donner un goût amer aux éleveurs qui ne pourront plus faire face, avec une hausse des coûts de production et des charges qui s’accumulent… L’édition 2015 devra être encore meilleure en qualité, pour que les acheteurs aient envie de se déplacer sur le parc des Grivelles.
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