Article complété le 1er avril à 23h59 : Il s’agissait de notre poisson d’avril 2018 ! L’occasion d’un peu de bonne humeur. Merci pour tous vos messages et commentaires qui nous prouvent que vous avez bien apprécié. En espérant que vous n’avez pas trop abusé sur le chocolat de Pâques, nous vous donnons rendez-vous au 1er avril 2019 !
En tant premier consommateur au monde, la Suisse est particulièrement avancée dans la production de chocolat . C’est pour cette raison que le centre de recherche agricole Agroscope s’est lancé depuis plusieurs années dans une expérience des plus originales : faire produire un lait naturellement chocolaté à ses vaches laitières. La demande ne cessant de croître, l’utilisation de ce type de lait permettrait de réduire les coûts de production des industriels.
On connaissait déjà les coques et le tourteau de cacao , issus de la fabrication du chocolat, qui permettent de faire monter le TP mais qui ne modifient en rien le goût du lait. Après de nombreux essais, les chercheurs ont cependant découvert qu’une modification du génome des vaches leur permettrait de valoriser une ration à base de cacao en un lait chocolaté. Ainsi, après avoir donné naissance à des vaches génétiquement modifiés , Agroscope a mis en place tout un protocole de rationnement. Les animaux sont alors nourris à l’herbe avec un apport de 2 kg/vache de poudre de cacao crue qu’elles valorisent à 50 %. Par conséquent, avec une production moyenne par individu de 20 litres de lait, celui-ci est dosé à 50 g/litre de cacao, tout comme une bonne tasse de chocolat chaud !
Après avoir produit du lait chocolaté, les vaches OGM suisses pourraient aussi prendre la couleur mauve de Milka !
Les industriels agroalimentaires suisses se languissent de l’arrivée de cette production et affirment que ce lait naturellement chocolaté sera intégré tel quel dans la préparation de boissons et de recettes. Au niveau économique, les éleveurs produisant ce lait pourraient espérer un prix de 1 200 CHF/1 000 litres (1 025 €/1 000 litres), soit le double de ce qu’ils touchent aujourd’hui. C’est l’entreprise Milka qui s’intéresse le plus à cette innovation. En effet, ses grands patrons se disent prêts à racheter le brevet déposé par les chercheurs afin de faire grossir encore davantage leur fameuse marque. Ils évoquent même la possibilité de modifier encore un peu plus le génome des vaches destinées à produire le lait chocolaté pour leur conférer un véritable pelage aux couleurs de la marque, comme on peut le voir dans les spots publicitaires.
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