A Saulieu - Passion et tradition réunies pour la fête du Charolais
Article réservé aux abonnés.
Par Acti-Ouest Publié le 09/09/2014
Lire plus tard
Ajouter l’article à mes favoris
Pour ajouter l’article à vos favoris identifiez-vous.
Le grand concours de gros bovins de boucherie Charolais s’est déroulé les 22, 23 et 24 août 2014 sous la hall Jean Bertin à Saulieu. Une fois n’est pas coutume, la réussite était au rendez-vous. 170 bovins ont pu se montrer et jouer ainsi leur rôle de star.
Une baisse au compteur mais pas catastrophique
« 170 bovins se sont présentés à la vente pour 180 l’an passé, nous n’avons pas eu une baisse trop conséquente vis-à-vis d’autres concours et surtout au vu de la situation du commerce de la viande qui est en perte de vitesse. » Jean-Michel Cap président du comice agricole se félicite de cette légère baisse qui ne rend pas son concours pauvre mais riche en qualité grâce à une présentation de haute valeur bouchère.
Pas de vente aux enchères mais un commerce des plus gagnants
Le temps d’un week-end, c’est la passion et la tradition mais surtout le commerce qui donne le ton sur ces concours où les éleveurs viennent valoriser auprès des acheteurs d’enseignes les plus réputées, le meilleur tarif.
Cette nouvelle édition n’aura pas connu la vente aux enchères. « En 2013, les acheteurs n’avaient pas joué le jeu, seules trois transactions sur dix avaient été valorisées par la montée des prix et le clap final de l’huissier. Le conseil d’administration n’a pas souhaité renouveler l’opération vu le coût que provoque l’organisation de ces ventes. » Un malaise commercial que Jean-Michel Cap, n’a pas souhaité revivre. Mais cela n’a pas pour autant rabaissé le commerce.
Le temps des négociations
Les acheteurs des grandes surfaces (Auchan, Intermarché …) et autres groupements ont donné le tempo du commerce même si celui-ci reste affaibli par le prix actuel de la viande. Les bouchers de tradition de la région ont su une fois de plus dynamiser les ventes et valoriser ces animaux haut de gamme.
Pas moins de huit élevages ont remporté les meilleurs prix
Saulieu reste dans la place des meilleurs concours où l’élevage reste maître sur sa région. La valorisation n’est pas estimée à sa juste valeur. Le coût de l’élevage et les charges ne cessent de progresser, à l’inverse la valeur de la viande perd de la vitesse. Les concours de bovins de boucherie sont là aussi pour redonner goût au commerce et donner une pointe de satisfaction aux éleveurs.
Le top est lancé et les juges affluent dans les allées. Durant quatre heures, le temps de scruter le moindre morceau de viande qui donnera à l’animal le meilleur prix. Les éleveurs, une quarantaine, n’attendent plus que l’autorisation de la vente, un moment d’échanges avec les négociateurs qui peut tout changer.
« C’est un stress pour nous, on souhaite vraiment vendre à un prix respectable nos animaux qui nous font vibrer chaque jour », explique Fabrice Diolot, éleveur de la région du Morvan, heureux de voir une plaque se dresser au-dessus de son animal. Pierre Desloire, autre éleveur se voit récompenser de dix plaques. « On est ici pour avoir une plus-value et essayer de vendre plus cher. C’est quand même le summum de la viande ! » Un travail fort bien récompensé, puisque les négociations se sont déroulées à merveille pour ce dernier.
Il a réussi à négocier une génisse Prix de championnat à 10 euros le kilo-carcasse, les autres sont parties à seulement 7 euros du kilo-carcasse. Un commerce qui au bout du compte se déroule toujours bien face au commerce de la viande qui chaque année perd de son activité.
Votre email professionnel est utilisé par les sociétés du groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters
et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici.
Consultez notre politique de confidentialité
pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits.
Notre service client est à votre disposition par mail : serviceclients@ngpa.fr.
« Ensiler 38 ha de maïs, c’est rentrer l’équivalent de 75 000 € de stock »
L’Europe cède sa place à l’Amérique du Sud sur le marché des broutards au Maghreb
Au Gaec Heurtin, l’ensilage de maïs 2025 déçoit avec seulement 9 t/ha
John Deere, Claas, made in France… À Innov-Agri, il pleut aussi des nouveautés
Maïs fourrage : « Un silo mal tassé monte rapidement à 15 % de freinte »
« Pas d’agriculture sans rentabilité ! », rappelle la FNSEA
La « loi Duplomb » est officiellement promulguée
Quelle évolution du prix des terres 2024 en Provence-Alpes-Côte d’Azur ?
Quelle évolution du prix des terres en Bretagne en 2024 ?
Facturation électronique : ce qui va changer pour vous dès 2026