Il y avait du monde et de la qualité lors du concours interdépartemental d'animaux de boucherie. Une rencontre organisée sous l'égide de la Fédération Nationale des Concours d‘Animaux de Boucherie de haute qualité.
Les deux coprésidents Jean Breffy et Francis Demay avaient avec leur équipe, parfaitement organisé les choses. Leur accueil sous la halle de Bourdelas fut durant les deux journées de vendredi et de samedi, à la hauteur de la qualité des représentants de la race bovine limousine. Et de la qualité, il y en avait lors de ces deux journées dédiées à cette 58e édition.
« Le travail sur la génétique continue à porter ses fruits, tout comme l'attention portée à l'alimentation des animaux » reconnaît Jean Breffy. « Il y a 30 ans, une génisse pouvait peser 700 kg ; aujourd'hui, elle peut atteindre les 900 kg. Une vache, elle, une tonne », précise-t-il. Pourtant, de l'avis de tous, et ce n'est plus vraiment une nouveauté, les charges qui pèsent sur les éleveurs augmentent, selon leurs dires, plus vite que n'augmentent les cours, en dépit d'une bonne tenue actuelle de ces derniers. Autre phénomène soulevé par le président : la baisse de la consommation de viande sur l'ensemble du territoire.
« La viande, c'est culturel »
« La qualité est certes toujours recherchée, mais le consommateur français a moins tendance à manger de la viande ». Pourtant il reste optimiste : « la viande, c'est culturel ». « En effet, chacun recherche toujours une bonne viande, même si le budget des ménages est plus serré sur le poste alimentation », ajoute notre spécialiste arédien.
Pas de quoi inquiéter pourtant cet éleveur, Christophe Rochard, venu de Jouac avec son épouse Valérie. A la tête d'un cheptel de quelque 500 têtes, il est un habitué des concours et des accessits. « C'est une vraie passion », reconnaît-il. Lui qui depuis 36 ans exerce ce métier avec le but avoué de toujours chercher la meilleure qualité. Plusieurs fois récompensé dans de précédents concours, il est parvenu encore une fois à hisser sa génisse dénommée Fite, en haut du podium et lui faire obtenir le premier prix. Vendue à plus de 10.000 €, elle va rejoindre l'étal d'un boucher parisien, Thierry Defraisse et l'assiette des Franciliens.
« Il y a un peu moins d'animaux qu'il y avait auparavant dans ce type de concours », reconnaît le président Breffy, « mais à coup sûr, au profit de la qualité ».
Lors de la vente aux enchères, samedi, la moyenne se situa autour de 3.455 € avec vente régulière et avec un prix pour les animaux vendus à la barre, compris entre 5,80 et 8 € pour les vaches et les génisses. Pour les mâles, les tarifs vont de 5,10 à 5,80 €. Les principaux acheteurs, les sociétés CV Plainemaison et Sofrelim, la société Lesveque pour Carrefour et Sva Jean Rozé pour Intermarché, pouvaient être satisfaits, tout comme les vendeurs.
Belle promotion donc, encore une fois, de la race limousine et de ses représentantes à la peau rousse.
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