
Le concours vaches grasses de Rabastens de Bigorre s'est déroulé le lundi 8 décembre dernier. Retour sur cet évènement.
I l a fallu rallonger l'espace initialement prévu dans l’enceinte du parc du val d’Adour pour accueillir les 175 animaux présentés au concours annuel des vaches grasses réparties en 21 sections. Abondance de biens ne nuit pas dans un marché aux bestiaux qui reprend du volume depuis plusieurs lundis d’affilée en cette fin d'année 2014. Ce résultat est le fruit d'un long travail entrepris par l'Adelpy au sein de laquelle Pierre Bazet et toute son équipe se multiplient longtemps avant la date de ce concours annuel et plus encore le jour J.
Idéalement placé au plus près des fêtes de fin d'année, ce rendez-vous a attiré une foule de connaisseurs et d'amateurs de beau et de gros. Les apports étaient à peu près répartis à parité entre les éleveurs des Hautes-Pyrénées et ceux venus des départements voisins du Gers, des Landes, de la Haute-Garonne et des Pyrénées-Atlantiques. Trois jurys ont officié pour départager et classer un grand nombre de sujets remarquables de finition.
Une aubaine pour les bouchers du département comme pour les grandes enseignes qui envoient leurs acheteurs négocier au plus juste prix les animaux mis ensuite à la vente. Quelques sujets d'exception iront sur les tables bigourdanes. Les professionnels de la viande ont su décerner la bonne affaire pour l'offrir à leur clientèle. Une valorisation d'une production que les éleveurs ne manquent pas d'apprécier.
Hubert Cordon, l’avis d’un expert
Sur les places de concours, son visage est familier. Bientôt, il n'y viendra plus qu'en spectateur au terme d'une carrière bien remplie. Quand on évoque avec lui « le concours », notre interlocuteur passe de suite en mode expression. Il prend en référence celui d’Evron en septembre qui s’étale sur 3 jours et attire 12.000 visiteurs. Le recul l'autorise à la pertinence d'un avis : « Les concours sont une vieille tradition, locale d'abord où quelques petits comices étaient organisés. Ils auront permis de faire connaître des régions, de valoriser des races versées dans l'oubli. J'en veux pour exemple la Limousine et l'Aubrac. Ces manifestations ont connu une énorme évolution ».
Vous y êtes pour quelque chose ?
« Nous avons été des pionniers chez Intermarché. Puis d'autres grandes enseignes sont, par concurrence, entrées elles aussi dans le jeu. Je ne suis qu'un acteur parmi tant d'autres dans cette évolution ».
Une avancée qui se mesure aujourd'hui dans la profession ?
« Le démarrage s'est fait après 1996, période durant laquelle « on vendait de la viande ! ». Les choses ont changé, les goûts des consommateurs, la démarche des naisseurs et des engraisseurs dans leur cœur de métier ».
Les concours sont donc plus qu'une simple vitrine ?
« Ce sont de formidables vecteurs de qualité ».

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